Après le courrier d’explication du maire d’Epinay-sur-Seine à ses administrés, une nouvelle lettre ouverte (à télécharger ci-dessous) a été distribuée aux Spinaciens.
Cette fois, ce sont l’Union des associations musulmanes d’Epinay (UAME) et les membres démissionnaires d’Intégration musulmane spinacienne (IMS), ancienne association gestionnaire de la mosquée, qui tiennent à avoir leur droit de réponse « pour dénoncer les innombrables ambiguïtés et omissions qui se trouvent dans "votre lettre aux Spinaciens". »
Accusant Hervé Chevreau de vouloir imposer l’imam de la Grande Mosquée de Paris, nouvelle gestionnaire du lieu de culte, et ainsi de « s’ingérer » dans les affaires du culte musulman, l’UAME appelle celui-ci au dialogue afin de « trouver une solution globale et durable à cette situation néfaste à tous, et qui n’est profitable qu’aux extrêmes de tout bord. » Dialogue que la mairie a « toujours refusé » jusque là selon l'association.
« Vous avez décidé d’accorder les clés de la mosquée d’Épinay à un organisme extérieur à la ville de manière unilatérale, sans consultation préalable, sans débat et sans dialogue avec les fidèles fréquentant ces lieux. Vous avez donc imposé votre choix et décidé pour eux, envers et contre tous, et même contre la Loi », peut-on lire dans le courrier distribué cette semaine aux habitants.
« Nous vous demandons, solennellement, de faire partir cette institution (la Grande Mosquée de Paris, ndlr) qui ne nous représente pas, de nous laisser gérer nous-mêmes nos lieux de culte et de ne pas décider à notre place de la personne derrière laquelle nous devons prier ! », déclare l’UAME, décrite comme « un groupement d’associations musulmanes actives depuis longtemps sur la ville » dont la plus jeune d’entre elles a près de huit ans d’existence.
Quant aux violences, insultes et menaces, dont aurait fait l’objet, entre autres, l’imam de la Grande Mosquée de Paris, les membres de l'UAME s’en défend d’être les auteurs, qualifiant ces actes d’« inacceptables » qui n’ont pas « leur place dans notre République, de telles personnes ne doivent surtout pas avoir la gestion de ce lieu de culte. »
Lire aussi :
Mosquée d’Épinay : le maire s’explique auprès des Spinaciens
Après Epinay, la mosquée du Bourget fermée
Mosquée d’Epinay-sur-Seine : une manifestation pour sa réouverture
Les musulmans d’Epinay prient devant la mairie
La mosquée d’Épinay-sur-Seine fermée
La mosquée d’Épinay-sur-Seine dans la tourmente
Cette fois, ce sont l’Union des associations musulmanes d’Epinay (UAME) et les membres démissionnaires d’Intégration musulmane spinacienne (IMS), ancienne association gestionnaire de la mosquée, qui tiennent à avoir leur droit de réponse « pour dénoncer les innombrables ambiguïtés et omissions qui se trouvent dans "votre lettre aux Spinaciens". »
Accusant Hervé Chevreau de vouloir imposer l’imam de la Grande Mosquée de Paris, nouvelle gestionnaire du lieu de culte, et ainsi de « s’ingérer » dans les affaires du culte musulman, l’UAME appelle celui-ci au dialogue afin de « trouver une solution globale et durable à cette situation néfaste à tous, et qui n’est profitable qu’aux extrêmes de tout bord. » Dialogue que la mairie a « toujours refusé » jusque là selon l'association.
« Vous avez décidé d’accorder les clés de la mosquée d’Épinay à un organisme extérieur à la ville de manière unilatérale, sans consultation préalable, sans débat et sans dialogue avec les fidèles fréquentant ces lieux. Vous avez donc imposé votre choix et décidé pour eux, envers et contre tous, et même contre la Loi », peut-on lire dans le courrier distribué cette semaine aux habitants.
« Nous vous demandons, solennellement, de faire partir cette institution (la Grande Mosquée de Paris, ndlr) qui ne nous représente pas, de nous laisser gérer nous-mêmes nos lieux de culte et de ne pas décider à notre place de la personne derrière laquelle nous devons prier ! », déclare l’UAME, décrite comme « un groupement d’associations musulmanes actives depuis longtemps sur la ville » dont la plus jeune d’entre elles a près de huit ans d’existence.
Quant aux violences, insultes et menaces, dont aurait fait l’objet, entre autres, l’imam de la Grande Mosquée de Paris, les membres de l'UAME s’en défend d’être les auteurs, qualifiant ces actes d’« inacceptables » qui n’ont pas « leur place dans notre République, de telles personnes ne doivent surtout pas avoir la gestion de ce lieu de culte. »
Lire aussi :
Mosquée d’Épinay : le maire s’explique auprès des Spinaciens
Après Epinay, la mosquée du Bourget fermée
Mosquée d’Epinay-sur-Seine : une manifestation pour sa réouverture
Les musulmans d’Epinay prient devant la mairie
La mosquée d’Épinay-sur-Seine fermée
La mosquée d’Épinay-sur-Seine dans la tourmente