Les collectes de sang dans les mosquées deviennent une habitude. Dernièrement, c’était au tour de la mosquée Errahma de Béziers (Languedoc-Roussillon) d’organiser une opération de la sorte pour la troisième année consécutive.
Les fidèles étaient appelés à donner leur sang le 28 décembre après la prière collective du vendredi. La collecte, organisée à l’initiative de l’association Espritlibre en partenariat avec l’Etablissement français du sang (EFS), a permis à 40 personnes de donner leur sang en seulement quatre heures de temps entre 14h et 18h, nous informe-t-on.
« Cinquante personnes se sont rendues dans les locaux de l’EFS situés juste en face de la mosquée pour donner leur sang mais dix n’ont pas été autorisées à donner leur sang après les tests d’anémie et de traitements médicaux», raconte Medhi Roland, le président de l’association Espritlibre.
Les deux années précédentes, le nombre de donateurs était plus important car en plus des locaux, un camion de l’EFS était mis à disposition pour l’occasion, ce qui a permis d’obtenir des dons de 70 personnes, ont fait savoir les organisateurs.
Avec un temps restreint et une petite équipe de seulement « deux infirmières », le résultat est déjà positif cette année. « On a tiré au maximum », commente ainsi M. Roland. « Les musulmans n’ont pas l’habitude de donner leur sang et il y avait certaines réticences au niveau religieux chez certains », selon lui. Mais pour contrer ces fausses croyances, l’imam de la mosquée a expliqué que le don de sang n’était pas contraire à l’islam, bien au contraire. Résultat : il y a eu « 25 nouveaux donneurs » lors de cette troisième collecte.
En proposant à la communauté musulmane de donner son sang il y a trois ans, Espritlibre a voulu répéter une opération de solidarité déjà en cours à la Grande Mosquée de Lyon raconte Medhi Roland. Avec une capacité de 1 300 fidèles, la mosquée Errahma, la plus grande des cinq mosquées de Béziers, apparaissait alors comme un « réservoir » important pour une telle action. Elle permet aussi de « montrer une autre image » des musulmans, ajoute Medhi Roland.
Totalement indépendante des lieux de culte, son association agit en « prestataire de services » en assurant des activités dans les lieux de culte musulman. « Les mosquées qui s’occupent de la gestion des lieux n’ont pas le temps ni l’expérience d’organiser de telles opérations. A nous, la jeunesse, de faire des actions de solidarité » estime-t-il.
Lire aussi :
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Plus de 100 litres de sang donnés à la Grande Mosquée de Lyon
Don de sang, don de soi dans les mosquées de France
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« Cinquante personnes se sont rendues dans les locaux de l’EFS situés juste en face de la mosquée pour donner leur sang mais dix n’ont pas été autorisées à donner leur sang après les tests d’anémie et de traitements médicaux», raconte Medhi Roland, le président de l’association Espritlibre.
Les deux années précédentes, le nombre de donateurs était plus important car en plus des locaux, un camion de l’EFS était mis à disposition pour l’occasion, ce qui a permis d’obtenir des dons de 70 personnes, ont fait savoir les organisateurs.
Avec un temps restreint et une petite équipe de seulement « deux infirmières », le résultat est déjà positif cette année. « On a tiré au maximum », commente ainsi M. Roland. « Les musulmans n’ont pas l’habitude de donner leur sang et il y avait certaines réticences au niveau religieux chez certains », selon lui. Mais pour contrer ces fausses croyances, l’imam de la mosquée a expliqué que le don de sang n’était pas contraire à l’islam, bien au contraire. Résultat : il y a eu « 25 nouveaux donneurs » lors de cette troisième collecte.
En proposant à la communauté musulmane de donner son sang il y a trois ans, Espritlibre a voulu répéter une opération de solidarité déjà en cours à la Grande Mosquée de Lyon raconte Medhi Roland. Avec une capacité de 1 300 fidèles, la mosquée Errahma, la plus grande des cinq mosquées de Béziers, apparaissait alors comme un « réservoir » important pour une telle action. Elle permet aussi de « montrer une autre image » des musulmans, ajoute Medhi Roland.
Totalement indépendante des lieux de culte, son association agit en « prestataire de services » en assurant des activités dans les lieux de culte musulman. « Les mosquées qui s’occupent de la gestion des lieux n’ont pas le temps ni l’expérience d’organiser de telles opérations. A nous, la jeunesse, de faire des actions de solidarité » estime-t-il.
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