Les organisations musulmanes, qui ont condamné à l’unisson l’occupation illégale du chantier de la mosquée de Poitiers samedi 20 octobre, montent au créneau contre l’escalade de violences anti-musulmanes en France, notamment ceux visant les mosquées.
Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Abdallah Zekri, président de l’Observatoire de l’islamophobie au sein du CFCM, et Ahmed Jaballah, président de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) se sont réunies lundi 22 octobre à Paris pour une conférence de presse afin de faire le point sur la situation.
Les actes islamophobes, qui sont jugés « contraires aux valeurs fondamentales de la République et au principe de la laïcité qui garantit la liberté de culte pour tous », ont augmenté de 14 % sur le premier semestre 2012 par rapport à l’ensemble de l’année 2012, rappellent-t-ils. Face à ce phénomène qui ne va pas en s’estompant, « la réaction de la classe politique est en deçà de l’escalade de violences », ont-ils signifié.
A ce jour, seuls quatre hommes, interpellés pour avoir organisé l’invasion de la mosquée de Poitiers, ont été mis en examen lundi 22 octobre devant un juge d’instruction de Poitiers pour « organisation d’une manifestation n’ayant pas fait l’objet d’une déclaration préalable », « provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à (...) une religion déterminée » et « vol et dégradations de biens commis en réunion et portant sur des tapis de prière appartenant à la mosquée de Poitiers ». Ces derniers ont été placés sous contrôle judiciaire.
« Ce fait grave et sans précédent dans son genre doit interpeller toutes les forces vives du pays », estime le CFCM.
Les responsables musulmans ont appelé à la dissolution du groupe d'extrême droite à l’origine de l’action à Poitiers, mais également à la sécurité des lieux de culte musulman, à travers la mise en place notamment de caméras de surveillance, et à la création d’une mission d’information parlementaire sur l’islamophobie.
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Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Abdallah Zekri, président de l’Observatoire de l’islamophobie au sein du CFCM, et Ahmed Jaballah, président de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) se sont réunies lundi 22 octobre à Paris pour une conférence de presse afin de faire le point sur la situation.
Les actes islamophobes, qui sont jugés « contraires aux valeurs fondamentales de la République et au principe de la laïcité qui garantit la liberté de culte pour tous », ont augmenté de 14 % sur le premier semestre 2012 par rapport à l’ensemble de l’année 2012, rappellent-t-ils. Face à ce phénomène qui ne va pas en s’estompant, « la réaction de la classe politique est en deçà de l’escalade de violences », ont-ils signifié.
A ce jour, seuls quatre hommes, interpellés pour avoir organisé l’invasion de la mosquée de Poitiers, ont été mis en examen lundi 22 octobre devant un juge d’instruction de Poitiers pour « organisation d’une manifestation n’ayant pas fait l’objet d’une déclaration préalable », « provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à (...) une religion déterminée » et « vol et dégradations de biens commis en réunion et portant sur des tapis de prière appartenant à la mosquée de Poitiers ». Ces derniers ont été placés sous contrôle judiciaire.
« Ce fait grave et sans précédent dans son genre doit interpeller toutes les forces vives du pays », estime le CFCM.
Les responsables musulmans ont appelé à la dissolution du groupe d'extrême droite à l’origine de l’action à Poitiers, mais également à la sécurité des lieux de culte musulman, à travers la mise en place notamment de caméras de surveillance, et à la création d’une mission d’information parlementaire sur l’islamophobie.
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