Trois musulmans originaires des Ulis, dans l’Essonne (91) ont entamé une grève de la faim depuis 10 avril. Tout trois membres de l’association El Andalous, ils réclament une autorisation de la municipalité afin qu’une mosquée dans la ville puisse être construite.
Le projet de mosquée répond à toutes les conditions exigées par la mairie. Mais l’association musulmane fait face à un refus catégorique de la maire socialiste, Maud Olivier, alors même que le conseil municipal des Ulis approuve la signature d’un bail pour un terrain et qu’El Andalous dispose de suffisamment d’argent pour édifier la première partie de la mosquée, qui permettrait d’accueillir un millier de fidèles.
Le projet de mosquée répond à toutes les conditions exigées par la mairie. Mais l’association musulmane fait face à un refus catégorique de la maire socialiste, Maud Olivier, alors même que le conseil municipal des Ulis approuve la signature d’un bail pour un terrain et qu’El Andalous dispose de suffisamment d’argent pour édifier la première partie de la mosquée, qui permettrait d’accueillir un millier de fidèles.
« Les citoyens ulissiens de confession musulmane vivent quotidiennement une injustice concernant leur pratique religieuse. Faute de salle de prière convenable, ils se trouvent contraints d’accomplir leurs prières sur la voie publique, bravant la pluie et le froid, et accentuant chez eux le sentiment d’humiliation et de laissés-pour-compte », a indiqué l’association par communiqué.
« La frustration des musulmans est d’autant plus grande que la signature du bail constitue le dernier acte qui ouvre la voie au démarrage effectif des travaux, alors que toutes les études préliminaires relatives à la construction ont déjà été réalisées », ajoute-t-on. La grève illimitée s’est avérée être la seule solution trouvée par l'association pour se faire entendre et sensibiliser les pouvoirs publics sur la question.
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