Sur le vif
Début août, le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant annonçait l’ouverture, le 16 septembre, d’une caserne Porte de Clignancourt, destinée à servir de mosquée pour les fidèles musulmans du quartier de la Goutte d’or. Un projet visant à donner un lieu de culte aux musulmans et à endiguer le phénomène des "prières de rue" qui ont défrayées l'actualité récemment. L'ancienne caserne semblait satisfaire toutes les parties, dont les tractations sont conduites avec le médiateur Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris.
Mais le Figaro rapporte, ce mercredi 31 août, des complications. Les imams, responsables des deux mosquées de la Goutte d’or (mosquées de la rue Myrha et de la rue Polonceau), mettent en avant plusieurs points à améliorer pour investir la caserne. Outre le chauffage des locaux et un parking, ils demandent la création d’une salle d’ablution, un espace pour la prière des femmes et une réduction du loyer jugé trop cher pour une occupation à raison d'un jour par semaine.
Des doléances transmises à Dalil Boubakeur qui devrait également désigner un imam « neutre » pour diriger la prière dans le nouveau lieu. Les conciliabules continuent donc même si un accord est désormais indispensable. «Nous voulons trouver un accord dans les quatre ou cinq jours prochains, à l'occasion d'une ultime réunion à la Préfecture de police. Chacun a intérêt à ce que les tractations aboutissent car, pour 50.000 raisons, les prières ne peuvent, ni ne doivent plus être dans la rue», a déclaré Dalil Boubakeur au Figaro.
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Des doléances transmises à Dalil Boubakeur qui devrait également désigner un imam « neutre » pour diriger la prière dans le nouveau lieu. Les conciliabules continuent donc même si un accord est désormais indispensable. «Nous voulons trouver un accord dans les quatre ou cinq jours prochains, à l'occasion d'une ultime réunion à la Préfecture de police. Chacun a intérêt à ce que les tractations aboutissent car, pour 50.000 raisons, les prières ne peuvent, ni ne doivent plus être dans la rue», a déclaré Dalil Boubakeur au Figaro.
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