Le calendrier interreligieux 2012 a été une nouvelle fois lancé pour la huitième édition consécutive à Mulhouse.
Produit grâce à la collaboration de représentants des communautés chrétiennes, juive, musulmane et bouddhiste, le calendrier présente les différentes fêtes religieuses, les lieux de culte mulhousiens mais surtout situe l’histoire locale de chaque religion du Xe siècle jusqu’à nos jours. « Les religions d'hier à aujourd'hui » est d'ailleurs le thème central retenu pour cet éphéméride.
Tandis que l'histoire des chrétiens de Mulhouse se tient en trois pages afin que puissent être présentés catholicisme, protestantisme et orthodoxie, les autres religions se contentent d'une page.
Concernant l'islam, on y apprend qu’« en 1971, avec le soutien actif des responsables de la paroisse Jeanne-d’Arc, les musulmans mulhousiens ouvrirent leur première salle de prière dans les locaux de l’église », avant d'ouvrir leur propre lieu de culte en 1973. « Depuis cette date-là, l’esprit de solidarité se perpétue au sein de la collectivité mulhousienne et n’a jamais cessé depuis », lit-on. La présence de l'islam, qui date au moins depuis la fin du XIXe siècle, est corroborée par l'existence de tombes musulmanes, qui « témoignent effectivement du sacrifice de milliers de soldats maghrébins et africains au cours des conflits de 1870 et des deux Guerres mondiales ».
Plus loin dans le calendrier, chaque fête religieuse et dates commémoratives se voit agrémentée d'un petit texte explicatif. L'association des musulmans d'Alsace (AMAL), qui s’est associée à ce projet, se dit heureuse d'y avoir contribué « pour une meilleure connaissance de l'autre qui favorise le mieux-vivre ensemble ».
Produit grâce à la collaboration de représentants des communautés chrétiennes, juive, musulmane et bouddhiste, le calendrier présente les différentes fêtes religieuses, les lieux de culte mulhousiens mais surtout situe l’histoire locale de chaque religion du Xe siècle jusqu’à nos jours. « Les religions d'hier à aujourd'hui » est d'ailleurs le thème central retenu pour cet éphéméride.
Tandis que l'histoire des chrétiens de Mulhouse se tient en trois pages afin que puissent être présentés catholicisme, protestantisme et orthodoxie, les autres religions se contentent d'une page.
Concernant l'islam, on y apprend qu’« en 1971, avec le soutien actif des responsables de la paroisse Jeanne-d’Arc, les musulmans mulhousiens ouvrirent leur première salle de prière dans les locaux de l’église », avant d'ouvrir leur propre lieu de culte en 1973. « Depuis cette date-là, l’esprit de solidarité se perpétue au sein de la collectivité mulhousienne et n’a jamais cessé depuis », lit-on. La présence de l'islam, qui date au moins depuis la fin du XIXe siècle, est corroborée par l'existence de tombes musulmanes, qui « témoignent effectivement du sacrifice de milliers de soldats maghrébins et africains au cours des conflits de 1870 et des deux Guerres mondiales ».
Plus loin dans le calendrier, chaque fête religieuse et dates commémoratives se voit agrémentée d'un petit texte explicatif. L'association des musulmans d'Alsace (AMAL), qui s’est associée à ce projet, se dit heureuse d'y avoir contribué « pour une meilleure connaissance de l'autre qui favorise le mieux-vivre ensemble ».
Une initiative favorisant l'entre-connaissance
Le calendrier a été rédigé par un imam, deux pasteurs, un prêtre catholique, un prêtre orthodoxe, un rabbin et une révérende bouddhiste, mais l'on doit cette initiative de la municipalité, déterminée à faire reculer « la peur et l’intolérance ».
« Les différents représentants des communautés spirituelles présentes à Mulhouse se sont à nouveau concertés et mobilisés. Un travail en commun, dans le respect des différences de chacun, avec un trait d’union : la curiosité. Celle qui nous pousse à découvrir les coutumes et les traditions des différentes communautés, à nous intéresser à l’autre, à faire vivre notre cité aux identités multiples », écrivent le maire Jean Rottner et Paul Quin, son adjoint chargé des cultes, en préambule du calendrier.
Tiré à 6 000 exemplaires et disponible à la mairie de Mulhouse, le calendrier est aussi distribué aux directeurs d'écoles primaires ainsi qu'aux collèges de la ville, où les cours de religions sont enseignés dans les établissements scolaires.
En vertu du Concordat de 1801 signé par Napoléon Bonaparte, la loi de 1905 relative à la séparation de l'Église et de l’État faisant de la France un État laïc n’est pas applicable en Alsace-Moselle, ce qui a rendu possible la mise en place du projet par la mairie.
Toutefois, rien n'empêche les édiles de France à pousser à la mise en œuvre d'une telle initiative - sans avoir à la financer - pour favoriser le dialogue avec les religions et apaiser les relations avec les autorités, parfois houleuses au nom de la laïcité.
Pour visualiser le calendrier interreligieux de Mulhouse, cliquez ici
« Les différents représentants des communautés spirituelles présentes à Mulhouse se sont à nouveau concertés et mobilisés. Un travail en commun, dans le respect des différences de chacun, avec un trait d’union : la curiosité. Celle qui nous pousse à découvrir les coutumes et les traditions des différentes communautés, à nous intéresser à l’autre, à faire vivre notre cité aux identités multiples », écrivent le maire Jean Rottner et Paul Quin, son adjoint chargé des cultes, en préambule du calendrier.
Tiré à 6 000 exemplaires et disponible à la mairie de Mulhouse, le calendrier est aussi distribué aux directeurs d'écoles primaires ainsi qu'aux collèges de la ville, où les cours de religions sont enseignés dans les établissements scolaires.
En vertu du Concordat de 1801 signé par Napoléon Bonaparte, la loi de 1905 relative à la séparation de l'Église et de l’État faisant de la France un État laïc n’est pas applicable en Alsace-Moselle, ce qui a rendu possible la mise en place du projet par la mairie.
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Pour visualiser le calendrier interreligieux de Mulhouse, cliquez ici
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