Munich a été le théâtre d’une fusillade dans un centre commercial qui a fait neuf morts et 35 blessés – dont trois dans un état critique - vendredi 22 juillet. Un homme a ouvert sur le feu sur des passants avant de prendre la fuite. Blessé par balles par la police, son corps sans vie a été retrouvé à un kilomètres du lieu de l'attaque. Il s’était en fait suicidé.
Pendant ce temps, les rues de Munich avaient été vidées et les transports en commun interrompus. La police appelait la population à rester cloîtrée. Les condamnations et les expressions de solidarité, nombreux, ont été unanimes.
L'auteur présumé des faits est présenté comme un Germano-Iranien de 18 ans. Le jeune homme, inconnu des services de police, est né et a grandi à Munich où il y résidait avec ses parents, ont fait savoir les autorités locales. Dans un premier temps, les témoignages faisaient part de la présence présumée de trois tireurs mais la police de Munich a précisé que le jeune homme a agi seul.
Pendant ce temps, les rues de Munich avaient été vidées et les transports en commun interrompus. La police appelait la population à rester cloîtrée. Les condamnations et les expressions de solidarité, nombreux, ont été unanimes.
L'auteur présumé des faits est présenté comme un Germano-Iranien de 18 ans. Le jeune homme, inconnu des services de police, est né et a grandi à Munich où il y résidait avec ses parents, ont fait savoir les autorités locales. Dans un premier temps, les témoignages faisaient part de la présence présumée de trois tireurs mais la police de Munich a précisé que le jeune homme a agi seul.
Un terrorisme nourri par des tueries de masse
Selon la police, le tueur n'a « pas la moindre relation » avec l'organisation Etat islamique qui revendiquait, quelques jours plus tôt, une attaque à la hache dans un train allemand commis par un jeune réfugié de 17 ans. La police s'est très vite penché sur la piste d'un forcené dépressif dont l'objectif était de tuer un maximum de monde. Il suivait un traitement psychiatrique pour dépression. Le tueur a été victime de harcèlement plus jeune de la part de jeunes et avait développé une « phobie sociale ».
« Nous avons trouvé des éléments montrant qu’il se préoccupait des questions liés aux forcenés » auteurs de tueries, notamment des livres et des articles de journaux, a fait savoir, vendredi 22 juillet, le chef de la police de Munich, Hubertus Andrä. Un lien « évident » a été trouvé par les enquêteurs entre le tueur de Munich et Anders Behring Breivik, le Norvégien d'extrême droite qui a massacré 77 personnes en 2011.
Outre le massacre commis par Anders Behring Breivik, le terroriste a été influencé par une autre tuerie, celle de Winnenden, dans le sud-ouest du pays. Un adolescent de 17 ans avait tué 15 personnes en mars 2009 dans son ancien collège, avant de se suicider, ont fait savoir les autorités dimanche 24 juillet. Le tueur de Munich, qui avait visité Winnenden et pris des photos - retrouvés dans son appareil-, avait préparé son geste « depuis un an ». Il avait piraté un compte Facebook pour piéger des victimes, en les incitant à se rendre au McDonald’s du centre commercial afin d'y bénéficier d’offres spéciales. Mais rien n'indique que ceux qui ont été intéressé par la supposée offre fassent partie de ses victimes, qui ont été visés au hasard. La plupart d'entre eux sont toutefois jeunes.
« Nous tous, et je le dis au nom de l'ensemble du gouvernement, pleurons avec le coeur lourd ceux qui plus jamais ne rentreront dans leurs familles », a déclaré la chancelière Angela Merkel au lendemain de la fusillade.
« Nous avons trouvé des éléments montrant qu’il se préoccupait des questions liés aux forcenés » auteurs de tueries, notamment des livres et des articles de journaux, a fait savoir, vendredi 22 juillet, le chef de la police de Munich, Hubertus Andrä. Un lien « évident » a été trouvé par les enquêteurs entre le tueur de Munich et Anders Behring Breivik, le Norvégien d'extrême droite qui a massacré 77 personnes en 2011.
Outre le massacre commis par Anders Behring Breivik, le terroriste a été influencé par une autre tuerie, celle de Winnenden, dans le sud-ouest du pays. Un adolescent de 17 ans avait tué 15 personnes en mars 2009 dans son ancien collège, avant de se suicider, ont fait savoir les autorités dimanche 24 juillet. Le tueur de Munich, qui avait visité Winnenden et pris des photos - retrouvés dans son appareil-, avait préparé son geste « depuis un an ». Il avait piraté un compte Facebook pour piéger des victimes, en les incitant à se rendre au McDonald’s du centre commercial afin d'y bénéficier d’offres spéciales. Mais rien n'indique que ceux qui ont été intéressé par la supposée offre fassent partie de ses victimes, qui ont été visés au hasard. La plupart d'entre eux sont toutefois jeunes.
« Nous tous, et je le dis au nom de l'ensemble du gouvernement, pleurons avec le coeur lourd ceux qui plus jamais ne rentreront dans leurs familles », a déclaré la chancelière Angela Merkel au lendemain de la fusillade.