Depuis plusieurs semaines, il hésitait. Finalement, Pape Diouf a décidé de se lancer dans la course aux municipales à Marseille. L’ancien président de l’Olympique de Marseille (OM) a officialisé sa candidature à la mairie de la cité phocéenne, mardi 4 février.
Bien que courtisé par le Parti socialiste (PS), les écologistes et le MoDem, l'homme de 62 ans a choisi de répondre à l’appel du collectif citoyen Le Sursaut créé par Sébastien Barles, un élu municipal écologiste. Pape Diouf sera ainsi à la tête d’une liste présentée comme « d'ouverture et de rassemblement » composée de personnalités de la société civile mais aussi d’élus venant du MoDem et des Verts, au grand dam des socialistes.
L'exécutif aurait souhaité qu’il apporte son soutien au candidat PS Patrick Mennucci en position de détrôner Jean-Claude Gaudin, le maire UMP de Marseille depuis 1995. François Hollande, en personne, avait même tenté de l’en convaincre. Pape Diouf avait ainsi été reçu par le chef de l'Etat, dimanche 2 février. Mais, l’ancien patron de l’OM, qui se « méfie de tous les partis », a décidé se présenter sur une liste indépendante.
« C'est une démarche citoyenne, de rassemblement, pour le développement de la ville et l'amélioration de la vie quotidienne », selon lui qui rêve « d’un Marseille tolérant qui ferait la place à tous ses habitants et aurait réduit sa fracture sociale à sa plus simple expression », fait-il savoir dans une interview accordée au Monde.
La candidature de cette figure populaire de Marseille, à la tête de l'OM de 2005 à 2009, a été saluée par le Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN). « L'initiative de Pape Diouf, qui depuis longtemps s'est engagé dans la lutte contre le racisme, me paraît tout à fait salutaire », estime Louis-Georges Tin, le président du CRAN, qui rappelle que Marseille était en dernière position du baromètre des villes les plus impliquées dans la lutte contre le racisme.
Marseille est aussi un des villes les plus touchées par le fléau de l'abstention. Un des principaux axes de la campagne de Pape Diouf est de restaurer la confiance des Marseillais. Son élection serait en soit un sursaut car l’homme d’origine sénégalaise deviendrait ainsi le premier maire noir d'une grande ville de France. Un nouveau match, politique cette fois, qu'il souhaite gagner.
Lire aussi :
Marseille : l’existence politique des Comoriens, le combat des Indignés
Les élus de la diversité, victimes du racisme en France
Interview de Pape Diouf dans Salam News
Carton rouge pour Pape Diouf ?
Bien que courtisé par le Parti socialiste (PS), les écologistes et le MoDem, l'homme de 62 ans a choisi de répondre à l’appel du collectif citoyen Le Sursaut créé par Sébastien Barles, un élu municipal écologiste. Pape Diouf sera ainsi à la tête d’une liste présentée comme « d'ouverture et de rassemblement » composée de personnalités de la société civile mais aussi d’élus venant du MoDem et des Verts, au grand dam des socialistes.
L'exécutif aurait souhaité qu’il apporte son soutien au candidat PS Patrick Mennucci en position de détrôner Jean-Claude Gaudin, le maire UMP de Marseille depuis 1995. François Hollande, en personne, avait même tenté de l’en convaincre. Pape Diouf avait ainsi été reçu par le chef de l'Etat, dimanche 2 février. Mais, l’ancien patron de l’OM, qui se « méfie de tous les partis », a décidé se présenter sur une liste indépendante.
« C'est une démarche citoyenne, de rassemblement, pour le développement de la ville et l'amélioration de la vie quotidienne », selon lui qui rêve « d’un Marseille tolérant qui ferait la place à tous ses habitants et aurait réduit sa fracture sociale à sa plus simple expression », fait-il savoir dans une interview accordée au Monde.
La candidature de cette figure populaire de Marseille, à la tête de l'OM de 2005 à 2009, a été saluée par le Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN). « L'initiative de Pape Diouf, qui depuis longtemps s'est engagé dans la lutte contre le racisme, me paraît tout à fait salutaire », estime Louis-Georges Tin, le président du CRAN, qui rappelle que Marseille était en dernière position du baromètre des villes les plus impliquées dans la lutte contre le racisme.
Marseille est aussi un des villes les plus touchées par le fléau de l'abstention. Un des principaux axes de la campagne de Pape Diouf est de restaurer la confiance des Marseillais. Son élection serait en soit un sursaut car l’homme d’origine sénégalaise deviendrait ainsi le premier maire noir d'une grande ville de France. Un nouveau match, politique cette fois, qu'il souhaite gagner.
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