Après avoir annoncé, le 20 septembre, la mise à disposition aux musulmans d'un lieu de culte de 500 m² et l'extension de deux lieux de prière, le maire de Nice, Christian Estrosi a demandé au ministre de l'Intérieur Manuel Valls d'ouvrir une enquête « sur l'origine des fonds susceptibles de financer » le projet de mosquée dans la plaine du Var.
Ce proche de Nicolas Sarkozy explique être « favorable à un lieu de culte digne de ce nom pour les musulmans, mais un lieu dont la gestion et les financements sont parfaitement transparents ». Suspicieux quant à la pratique cultuelle des musulmans, il ajoute qu'il sera « très vigilant » lorsque « la demande d'ouverture au public » de la mosquée située dans la plaine du Var lui sera soumise.
A Nice, le projet a pu voir le jour grâce à Mahmoud Benzami, un homme d'affaires saoudien, propriétaire du bâtiment où sera aménagé le lieu de culte, qui pourrait accueillir un millier de fidèles.
Une autorisation de travaux a été déposée mais il manque encore un million d'euros pour achever le chantier du centre En-Nour. Un financement extérieur, notamment de la part de l’Arabie Saoudite, a été évoqué pour venir en aide à l’aménagement de la mosquée de la plaine du Var.
Le délégué départemental de la Grande Mosquée de Paris, qui va gérer ce futur lieu de culte, compte notamment sur « des promesses de dons internes et externes », venant de Français de confession musulmane et d'étrangers.
L'attitude de Christian Estrosi pourrait faire retarder l'ouverture au public de cette nouvelle mosquée. Il faut dire qu’il existe « un problème de liberté de culte dans les Alpes-Maritimes et plus particulièrement à Nice », nous expliquait dernièrement Mohamed Fqui, le porte-parole de l’association Musulmans de Valbonne Sophia-Antipolis (MVSA), une commune proche de Nice.
Décidemment, le premier magistrat de Nice veut rendre difficile la vie des 60 000 musulmans de sa ville, lui qui a souhaité la transformation d’une salle de prière musulmane en poste de police municipale.
En réponse aux craintes de Christian Estrosi, le recteur de la grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur est venu à Nice vendredi 5 octobre pour rencontrer M. Estrosi et lui expliquer qu’aucune « dérive islamiste » ne peut naître du financement du projet par l’Arabie Saoudite, selon le régional Nice Matin. Dans le cas contraire, M. Boubakeur appelle à de la fermeté de la part des autorités municipales et préfectorale « pour assurer la paix républicaine d'un islam de France ». Une position qui conviendra très bien à la municipalité de Nice, moins aux musulmans.
Lire aussi :
Un nouveau lieu de culte à Nice, pas une mosquée centrale
Valbonne : une mosquée face à l’islamophobie de riverains
Nice : la mosquée deviendra bien un poste de police
Exhumations à Nice : les tombes musulmanes sous surveillance de la mairie
Ce proche de Nicolas Sarkozy explique être « favorable à un lieu de culte digne de ce nom pour les musulmans, mais un lieu dont la gestion et les financements sont parfaitement transparents ». Suspicieux quant à la pratique cultuelle des musulmans, il ajoute qu'il sera « très vigilant » lorsque « la demande d'ouverture au public » de la mosquée située dans la plaine du Var lui sera soumise.
A Nice, le projet a pu voir le jour grâce à Mahmoud Benzami, un homme d'affaires saoudien, propriétaire du bâtiment où sera aménagé le lieu de culte, qui pourrait accueillir un millier de fidèles.
Une autorisation de travaux a été déposée mais il manque encore un million d'euros pour achever le chantier du centre En-Nour. Un financement extérieur, notamment de la part de l’Arabie Saoudite, a été évoqué pour venir en aide à l’aménagement de la mosquée de la plaine du Var.
Le délégué départemental de la Grande Mosquée de Paris, qui va gérer ce futur lieu de culte, compte notamment sur « des promesses de dons internes et externes », venant de Français de confession musulmane et d'étrangers.
L'attitude de Christian Estrosi pourrait faire retarder l'ouverture au public de cette nouvelle mosquée. Il faut dire qu’il existe « un problème de liberté de culte dans les Alpes-Maritimes et plus particulièrement à Nice », nous expliquait dernièrement Mohamed Fqui, le porte-parole de l’association Musulmans de Valbonne Sophia-Antipolis (MVSA), une commune proche de Nice.
Décidemment, le premier magistrat de Nice veut rendre difficile la vie des 60 000 musulmans de sa ville, lui qui a souhaité la transformation d’une salle de prière musulmane en poste de police municipale.
En réponse aux craintes de Christian Estrosi, le recteur de la grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur est venu à Nice vendredi 5 octobre pour rencontrer M. Estrosi et lui expliquer qu’aucune « dérive islamiste » ne peut naître du financement du projet par l’Arabie Saoudite, selon le régional Nice Matin. Dans le cas contraire, M. Boubakeur appelle à de la fermeté de la part des autorités municipales et préfectorale « pour assurer la paix républicaine d'un islam de France ». Une position qui conviendra très bien à la municipalité de Nice, moins aux musulmans.
Lire aussi :
Un nouveau lieu de culte à Nice, pas une mosquée centrale
Valbonne : une mosquée face à l’islamophobie de riverains
Nice : la mosquée deviendra bien un poste de police
Exhumations à Nice : les tombes musulmanes sous surveillance de la mairie