A voté. Le conseil municipal de Nice s’est prononcé, lundi 25 juin, pour la fermeture d'une salle de prière musulmane pour la transformer en poste de police. Une volonté annoncée depuis le 7 juin par le député-maire UMP Christian Estrosi, qui estime que le lieu de culte a été transformé sans autorisation.
Le maire avait pris au préalable le soin de justifier la réaffectation du local pour des raisons de « sécurité », à l’appui d’un rapport de la commission concernée. Le maire a sollicité du préfet l'ouverture d'une enquête confirmant « l’utilité publique » du poste de police à l’endroit désigné.
La ville de Nice pourrait alors se porter acquéreur du local, et y faire les travaux d'aménagement nécessaires. A ce jour, le lieu est loué à l’association el-Wajiz, gestionnaire de la mosquée et celle-ci n’a pas l’intention de céder.
« On a fait un tas de démarches, mais on n'a jamais eu de réponses. Ils ne veulent pas nous donner l'autorisation » et aujourd'hui, « Christian Estrosi se cache derrière l'utilité publique », fait savoir Kevin Selles, responsable de l’association, qui affirme que le local a été « mis aux normes à 100 % », contrairement aux conclusions de la commission.
L’association se dit prête à porter plainte pour discrimination. Selon M. Selles, c'est « le cinquième lieu musulman que la mairie fait préempter (…). Si l'enquête de la préfecture arrive à la conclusion qu'il faut préempter le lieu, on l'attaquera en justice pour discrimination ».
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Le maire avait pris au préalable le soin de justifier la réaffectation du local pour des raisons de « sécurité », à l’appui d’un rapport de la commission concernée. Le maire a sollicité du préfet l'ouverture d'une enquête confirmant « l’utilité publique » du poste de police à l’endroit désigné.
La ville de Nice pourrait alors se porter acquéreur du local, et y faire les travaux d'aménagement nécessaires. A ce jour, le lieu est loué à l’association el-Wajiz, gestionnaire de la mosquée et celle-ci n’a pas l’intention de céder.
« On a fait un tas de démarches, mais on n'a jamais eu de réponses. Ils ne veulent pas nous donner l'autorisation » et aujourd'hui, « Christian Estrosi se cache derrière l'utilité publique », fait savoir Kevin Selles, responsable de l’association, qui affirme que le local a été « mis aux normes à 100 % », contrairement aux conclusions de la commission.
L’association se dit prête à porter plainte pour discrimination. Selon M. Selles, c'est « le cinquième lieu musulman que la mairie fait préempter (…). Si l'enquête de la préfecture arrive à la conclusion qu'il faut préempter le lieu, on l'attaquera en justice pour discrimination ».
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