2 000 morts. C’est le bilan estimé d’une terrible attaque perpétrée par Boko Haram contre 16 communes du nord-est du Nigeria entre le 6 et le 8 janvier. Dans l'État de Borno, la ville de Baga, qui était sous le contrôle de l’armée gouvernementale jusque récemment, a été entièrement ravagée.
Les femmes, les enfants et les personnes âgées, n'ayant pas réussi à s'enfuir, sont les principales victimes de la boucherie selon plusieurs sources. Outre le bilan humain catastrophique, 20 000 personnes sont en fuite. Il s’agit du « le massacre le plus meurtrier de l'histoire de Boko Haram », a faire savoir Amnesty International dans un communiqué le 9 janvier.
« Il semble que l’attaque contre Baga et les localités alentour pourrait être la plus meurtrière à ce jour d’une série d’actions de plus en plus haineuses menées par le groupe. Si les informations indiquant que la ville a été en grande partie rasée et que des centaines de civils (peut-être même 2 000) ont été tués sont exactes, nous sommes en présence d’une escalade sanglante très inquiétante des actions de Boko Haram contre la population civile », a fait savoir Daniel Eyre, chercheur sur le Nigeria à Amnesty International.
Les femmes, les enfants et les personnes âgées, n'ayant pas réussi à s'enfuir, sont les principales victimes de la boucherie selon plusieurs sources. Outre le bilan humain catastrophique, 20 000 personnes sont en fuite. Il s’agit du « le massacre le plus meurtrier de l'histoire de Boko Haram », a faire savoir Amnesty International dans un communiqué le 9 janvier.
« Il semble que l’attaque contre Baga et les localités alentour pourrait être la plus meurtrière à ce jour d’une série d’actions de plus en plus haineuses menées par le groupe. Si les informations indiquant que la ville a été en grande partie rasée et que des centaines de civils (peut-être même 2 000) ont été tués sont exactes, nous sommes en présence d’une escalade sanglante très inquiétante des actions de Boko Haram contre la population civile », a fait savoir Daniel Eyre, chercheur sur le Nigeria à Amnesty International.
L'escalade de l'horreur avec Boko Haram
« Il est plus que jamais impératif que Boko Haram cesse immédiatement ces assassinats absurdes de civils et que le gouvernement nigérian prenne des mesures pour protéger une population qui vit dans la peur constante des attaques », a-t-il ajouté.
Au moins 20 personnes ont également été tuées, samedi 10 janvier dans un marché de Maiduguri, au nord-est du pays, avec l’explosion d’une bombe artisanale fixée sur une fillette âgée seulement de 10 ans.
L’Union des organisations islamiques de France (UOIF) a fermement condamné « ces nouvelles attaques criminelles sans précédent au Nigéria et rappelle que rien ne peut justifier le meurtre et le massacre d’innocents ».
Boko Haram avait annoncé en août 2014 la création d’un « califat islamique ». Le groupe terroriste s’est rendu coupable de trop nombreux attentats au Nigéria. Dans ce climat de peur perpétuelle, le pays organise le 14 février l’élection présidentielle à laquelle le chef d’Etat actuel Goodluck Jonathan est candidat.
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Carnage dans une mosquée du Nigéria en pleine prière
Un « califat islamique » proclamé par Boko Haram au Nigeria
Boko Haram n’a rien de halal... et d’islamiste !
Au moins 20 personnes ont également été tuées, samedi 10 janvier dans un marché de Maiduguri, au nord-est du pays, avec l’explosion d’une bombe artisanale fixée sur une fillette âgée seulement de 10 ans.
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