Des centaines de parents se sont rassemblés, jeudi 1er mai, pour une marche de protestation à Chibok, la ville du nord-est du Nigeria où une centaine de jeunes filles ont été enlevées le 14 avril par la secte Boko Haram, une des dernières attaques qui a le plus bouleversé l’opinion publique nigériane.
Selon les responsables de l'Etat de Borno, 129 jeunes filles ont été enlevées et 52 se sont ensuite échappées, laissant 77 prisonnières. Mais les habitants de Chibok, et notamment la directrice du lycée, affirment de leur côté que 230 filles ont été enlevées et que 187 restent captives.
Cette initiative survient au lendemain d'une autre marche de plusieurs centaines de femmes sur le parlement d'Abuja, la capitale fédérale, organisée par le collectif Femmes pour la paix et la justice, pour dénoncer l'incapacité des autorités à retrouver la trace des jeunes filles. Des marches semblables ont eu lieu, mercredi 30 avril, dans les Etats de Kano et Oyo, dans le nord et l'ouest du Nigeria.
Le gouvernement est accusé par les familles des jeunes filles de faire preuve d’indifférence, tandis que l’armée fait face à des critiques croissantes quant à l’opération de recherche des lycéennes, considérée comme inefficace. « Il est invraisemblable que les ravisseurs circulent dans d’énormes convois avec leurs victimes depuis deux semaines sans qu’ils ne soient repérés par l’armée », estime Pogu Bitrus, le chef du conseil des anciens de Chibok.
Les parents sont d'autant plus inquiets que, selon des informations qui circulent dans à Chibok, les victimes pourraient avoir été emmenées au Cameroun et au Tchad voisins pour y être mariées de force à des membres de Boko Haram. Les rumeurs n’ont pas été confirmées, mais selon des sources sécuritaires, les jeunes filles pourraient être utilisées comme esclaves sexuelles ou domestiques.
Des établissements scolaires du nord du Nigéria ont souvent été pris pour cible par Boko Haram, qui revendique la création d’un Etat « islamiste » dans cette région à majorité musulmane. Mais c'est la première fois qu'un tel enlèvement est perpétré par les extrémistes.
Lire aussi :
Nigéria : Boko Haram accusé du kidnapping de 100 lycéennes
Libération du prêtre enlevé au Cameroun
Un ex-otage du Nigéria de retour en France
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Le gouvernement est accusé par les familles des jeunes filles de faire preuve d’indifférence, tandis que l’armée fait face à des critiques croissantes quant à l’opération de recherche des lycéennes, considérée comme inefficace. « Il est invraisemblable que les ravisseurs circulent dans d’énormes convois avec leurs victimes depuis deux semaines sans qu’ils ne soient repérés par l’armée », estime Pogu Bitrus, le chef du conseil des anciens de Chibok.
Les parents sont d'autant plus inquiets que, selon des informations qui circulent dans à Chibok, les victimes pourraient avoir été emmenées au Cameroun et au Tchad voisins pour y être mariées de force à des membres de Boko Haram. Les rumeurs n’ont pas été confirmées, mais selon des sources sécuritaires, les jeunes filles pourraient être utilisées comme esclaves sexuelles ou domestiques.
Des établissements scolaires du nord du Nigéria ont souvent été pris pour cible par Boko Haram, qui revendique la création d’un Etat « islamiste » dans cette région à majorité musulmane. Mais c'est la première fois qu'un tel enlèvement est perpétré par les extrémistes.
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