C’est aux abords de la mosquée Es-Sunna, à Marseille, dans la nuit de mardi à mercredi 25 juillet que Louise-Marie a été interpellée par la police. Son tort : porter le voile intégral (niqab).
La jeune femme de 18 ans n’aurait pas voulu décliner son identité aux deux gardiens de la paix qui cherchaient à la verbaliser pour port du niqab sur la voie publique. Selon eux, elle aurait hurlé. Alertés par ses cris, son compagnon et d’autres personnes seraient intervenus. L’interpellation se serait alors transformée en affrontement.
Les deux policiers et un fonctionnaire de la BAC arrivé en renfort ont été légèrement blessés.
Après avoir été placé en garde à vue, le couple a été rapidement relâché « dans un souci d’apaisement en période de ramadan », explique la police. Mais, déjà, des policiers protestent.
« Quel signal envoie-t-on à des gens de plus en plus hostiles aux forces de l’ordre, quand elles ne font pourtant qu’appliquer les lois de la République ? », a ainsi déploré David-Olivier Reverdy, le secrétaire zonal adjoint du syndicat de police Alliance.
Ce dernier oublie que Louise-Marie n’aurait pas dû être appréhendée par la police, comme le prévoit la circulaire du ministère de l'Intérieur du 31 mars 2011 relative à l'application de la loi d'interdiction du voile intégral dans l'espace public. Cette circulaire recommande en effet aux forces de l'ordre de ne pas verbaliser « à proximité immédiate d'un lieu de culte », ce qui pourrait être interprété comme « une restriction indirecte à la liberté de culte ».
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