La plateforme européenne No Hate Speech Movement organise une journée d’action européenne contre l’islamophobie jeudi 21 septembre, également décrétée Journée internationale pour la paix.
Le mouvement « appelle à l’engagement d’un dialogue constructif en vue de faire disparaître les clichés et les préjugés et de renforcer les contre-discours et les discours alternatifs qui battent en brèche le discours de haine et le discours xénophobe sur lequel il repose, dont sont victimes les musulmans ». à A cette occasion, les initiateurs de cette journée appellent le grand public à diffuser des messages bienveillants contre les discours de haine et à organiser des activités avec les jeunes autour de cette thématique.
L’initiative est notamment rejointe par le Collectif contre l’islamophobie en Belgique (CCIB), qui demande des actions concrètes en vue de « construire une société véritablement inclusive » telles que, dans le plat pays, « l'établissement d'un plan interfédéral contre le racisme et les discriminations, notamment avec un chapitre spécifique sur l'islamophobie », « l'amélioration des dépôts de plainte dans les commissariats de police avec la possibilité d'enregistrer une plainte en tant qu'acte de haine islamophobe » ou encore le soutien à « des projets culturels et artistiques visant à déconstruire les préjugés envers les personnes musulmanes ».
Lire aussi : Les musulmans d'Europe confiants dans les institutions malgré les discriminations
Le mouvement « appelle à l’engagement d’un dialogue constructif en vue de faire disparaître les clichés et les préjugés et de renforcer les contre-discours et les discours alternatifs qui battent en brèche le discours de haine et le discours xénophobe sur lequel il repose, dont sont victimes les musulmans ». à A cette occasion, les initiateurs de cette journée appellent le grand public à diffuser des messages bienveillants contre les discours de haine et à organiser des activités avec les jeunes autour de cette thématique.
L’initiative est notamment rejointe par le Collectif contre l’islamophobie en Belgique (CCIB), qui demande des actions concrètes en vue de « construire une société véritablement inclusive » telles que, dans le plat pays, « l'établissement d'un plan interfédéral contre le racisme et les discriminations, notamment avec un chapitre spécifique sur l'islamophobie », « l'amélioration des dépôts de plainte dans les commissariats de police avec la possibilité d'enregistrer une plainte en tant qu'acte de haine islamophobe » ou encore le soutien à « des projets culturels et artistiques visant à déconstruire les préjugés envers les personnes musulmanes ».
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Une amélioration encore insuffisante de la situation en France
A l'échelle française, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) a publié le 11 septembre son rapport semestriel et rapporte des améliorations.
Sur la période de janvier à juin 2017, une « stabilisation arithmétique avec 253 actes islamophobes (-4,5 % par rapport au 1er semestre 2016) » est constatée ainsi qu’une « baisse des discriminations enregistrées : 173 dossiers, soit -10,8 % ». Le début de l’année 2017 voit également un « recul massif des dégradations visant des lieux de culte » (4 enregistrés en 2017, soit -66,7 % par rapport au 1er semestre 2016). Le rapport souligne également que « l’élection présidentielle n’a pas donné lieu à une surenchère de discours identitaires et islamophobes ».
Pour autant, le CCIF recense une progression des agressions violentes interpersonnelles et de leur gravité qui s’élèvent à 23 (+43,8 %). « Les sanctions et décisions de justice rendues ne sont pas assez dissuasives pour enrayer cette violence », constate l'association, qui note une « émergence d’un grand nombre de signalement abusifs sous couvert de lutte contre la radicalisation ». Le CCIF précise aussi que la prolongation de l’état d’urgence « met en péril les libertés individuelles et fait basculer la France dans une société de la suspicion ».
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Pour autant, le CCIF recense une progression des agressions violentes interpersonnelles et de leur gravité qui s’élèvent à 23 (+43,8 %). « Les sanctions et décisions de justice rendues ne sont pas assez dissuasives pour enrayer cette violence », constate l'association, qui note une « émergence d’un grand nombre de signalement abusifs sous couvert de lutte contre la radicalisation ». Le CCIF précise aussi que la prolongation de l’état d’urgence « met en péril les libertés individuelles et fait basculer la France dans une société de la suspicion ».
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