La déception de la famille Ziri est immense. Un non-lieu en faveur de la police a été prononcé, mercredi 17 octobre, dans l’affaire Ali Ziri, un retraité algérien de 69 ans, décédé le 11 juin 2009 des suites de son interpellation musclée par la police à Argenteuil.
Selon le juge d’instruction de Pontoise (Val-d’Oise) qui a rendu ce verdict, « l’information n’a établi aucun acte de violence volontaire qui aurait été la cause directe ou indirecte du décès ».
Pourtant, une autopsie a révélé des traces de près de trente hématomes sur le corps du vieil homme, démontrant qu’il est mort des suites d’un « arrêt cardio-circulatoire d’origine hypoxique, généré par suffocation et appui postérieur dorsal ». Deux expertises concluant à une suffocation, liée notamment aux techniques d'immobilisation utilisées par les policiers après son interpellation ont été présentées au tribunal.
Saisie de cette affaire, l’ex-Commission Nationale de Déontologie de la sécurité (CNDS) avait même demandé, en mai 2010, une procédure disciplinaire contre les policiers « qui ont usé de la force de façon disproportionnée et précipitée » pour extraire M. Ziri de la voiture de police à son arrivée au poste et contre « ceux qui ont laissé deux hommes, âgés respectivement de 60 et 69 ans, allongés au sol, le visage dans leurs vomissures, pendant environ une heure, sans réagir. »
Pourtant, ces faits n'ont pas servi d'arguments recevables par le juge. La famille a décidé de faire appel du jugement.
Comble de l’histoire : Arezki Kerfali, aujourd’hui âgé de 64 ans et qui fut présent aux côtés de son ami d’enfance Ali Ziri le soir de l’interpellation, est jugé, jeudi 18 octobre, pour outrage dans cette affaire. L’affaire, qui a déjà été renvoyée à deux reprises, pourrait l’être une troisième fois.
Lire aussi :
Ali Ziri : l’Etat ordonne le retrait de la plaque commémorative
Ali Ziri, un chibani mort sous les coups de la police
Selon le juge d’instruction de Pontoise (Val-d’Oise) qui a rendu ce verdict, « l’information n’a établi aucun acte de violence volontaire qui aurait été la cause directe ou indirecte du décès ».
Pourtant, une autopsie a révélé des traces de près de trente hématomes sur le corps du vieil homme, démontrant qu’il est mort des suites d’un « arrêt cardio-circulatoire d’origine hypoxique, généré par suffocation et appui postérieur dorsal ». Deux expertises concluant à une suffocation, liée notamment aux techniques d'immobilisation utilisées par les policiers après son interpellation ont été présentées au tribunal.
Saisie de cette affaire, l’ex-Commission Nationale de Déontologie de la sécurité (CNDS) avait même demandé, en mai 2010, une procédure disciplinaire contre les policiers « qui ont usé de la force de façon disproportionnée et précipitée » pour extraire M. Ziri de la voiture de police à son arrivée au poste et contre « ceux qui ont laissé deux hommes, âgés respectivement de 60 et 69 ans, allongés au sol, le visage dans leurs vomissures, pendant environ une heure, sans réagir. »
Pourtant, ces faits n'ont pas servi d'arguments recevables par le juge. La famille a décidé de faire appel du jugement.
Comble de l’histoire : Arezki Kerfali, aujourd’hui âgé de 64 ans et qui fut présent aux côtés de son ami d’enfance Ali Ziri le soir de l’interpellation, est jugé, jeudi 18 octobre, pour outrage dans cette affaire. L’affaire, qui a déjà été renvoyée à deux reprises, pourrait l’être une troisième fois.
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