Sur le vif
Le pape Benoît XVI démissionne : le monde catholique le pleure, pas les Femen. Pour célébrer cette nouvelle mais aussi l'adoption du projet de loi sur le mariage pour tous, le groupe d'activistes féministes ont débarqué seins nus, mardi 12 février, à Notre-Dame de Paris, troublant la sérénité du lieu de culte qui fête cette année ses 850 ans.
Les catholiques en sont choqués, l’action des Femen s’étant produite la veille du Carême, la période de jeûne de 40 jours qui précède Pâques. Elle a même contraint le ministre de l'Intérieur chargé des Cultes, Manuel Valls, à réagir.
Il a fait part de sa consternation face aux agissements du groupe. « Ces agissements, commis au sein même d'un lieu de culte, sont contraires aux valeurs républicaines qui offrent - faut-il le rappeler -, à chacun, la possibilité de s'exprimer librement », a-t-il estimé.
« Si la laïcité permet à chacun de croire ou de ne pas croire en toute liberté, la République entend, dans le même temps, garantir à tous les croyants de pouvoir pratiquer leur religion dans la dignité et le respect mutuel », a souligné le ministre, qui témoigne de son « soutien aux catholiques de France qui ont pu être offensés par ce geste grossier ».
Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a dénoncé une « provocation inopportune et déplacée » des Femen. « Je réprouve un acte qui caricature le beau combat pour l'égalité femmes-hommes et choque inutilement de nombreux croyants », a-t-il ajouté.
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) s’est joint au concert de protestations et condamne « la profanation de Notre-Dame de Paris (…) par des individus qui s’y sont livrés à des agissements choquants et irrespectueux ».
Le recteur de Notre-Dame de Paris, Monseigneur Jacquin, a annoncé son intention de porter plainte contre les Femen.
Lire aussi :
Mariage pour tous : les cultes auditionnés au Sénat, le CFCM catégorique
Benoît XVI renonce...
Vatican : le pape Benoît XVI démissionne
Les catholiques en sont choqués, l’action des Femen s’étant produite la veille du Carême, la période de jeûne de 40 jours qui précède Pâques. Elle a même contraint le ministre de l'Intérieur chargé des Cultes, Manuel Valls, à réagir.
Il a fait part de sa consternation face aux agissements du groupe. « Ces agissements, commis au sein même d'un lieu de culte, sont contraires aux valeurs républicaines qui offrent - faut-il le rappeler -, à chacun, la possibilité de s'exprimer librement », a-t-il estimé.
« Si la laïcité permet à chacun de croire ou de ne pas croire en toute liberté, la République entend, dans le même temps, garantir à tous les croyants de pouvoir pratiquer leur religion dans la dignité et le respect mutuel », a souligné le ministre, qui témoigne de son « soutien aux catholiques de France qui ont pu être offensés par ce geste grossier ».
Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a dénoncé une « provocation inopportune et déplacée » des Femen. « Je réprouve un acte qui caricature le beau combat pour l'égalité femmes-hommes et choque inutilement de nombreux croyants », a-t-il ajouté.
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) s’est joint au concert de protestations et condamne « la profanation de Notre-Dame de Paris (…) par des individus qui s’y sont livrés à des agissements choquants et irrespectueux ».
Le recteur de Notre-Dame de Paris, Monseigneur Jacquin, a annoncé son intention de porter plainte contre les Femen.
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