Barack Obama a dévoilé mercredi 10 septembre sa stratégie pour lutter contre les terroristes de l’Etat Islamique (EI) qui ont conquis des terres en Irak et en Syrie.
Lui qui avait, début août, donné le feu vert pour des frappes aériennes en Irak a annoncé une intervention accrue dans ce pays. Mais la nouveauté est que le président américain se dit prêt à frapper également en Syrie. Le but est d’« affaiblir et finalement détruire l’Etat islamique », a-t-il expliqué depuis la Maison Blanche.
Barack Obama, qui ne s’était jusque-là pas risqué à intervenir en Syrie, a changé de cap en voyant l’opinion publique plus favorable à une intervention contre l’EI qui a revendiqué la décapitation de deux journalistes américains. « Je veux que le peuple américain comprenne bien que ces efforts seront différents des guerres en Irak et en Afghanistan », a-t-il tout de même pris soin de préciser. L’envoi de troupes au sol est écarté. Mais le président américain a annoncé l'envoi de 475 conseillers militaires supplémentaires pour accompagner les forces de sécurité irakiennes et kurdes dans leur combat contre l’EI. Du côté de la Syrie, Obama se tourne vers le Congrès pour que de nouveaux financements soient votés pour l’entraînement et l’équipement des rebelles syriens.
La coalition de l’opposition syrienne a salué les annonces de Barack Obama. Elle a aussi souligné la nécessité « d’affaiblir et au définitif de chasser le régime répressif » de Bachar al-Assad pour apporter « la stabilité à la région et la libérer des extrémistes ».
Comme d’autres pays occidentaux, la France a salué le plan d’action américain. Le pays qui aurait aimé intervenir depuis longtemps en Syrie a réitéré son souhait d’épauler les Etats-Unis dans cette guerre contre l’EI.
François Hollande est attendu en Irak, vendredi 12 septembre, avant une conférence sur la situation en Irak, organisée à Paris lundi 15 septembre.
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« L’Etat islamique va s’installer durablement en Irak et en Syrie »
L'Irak plongé en plein chaos, le pouvoir dépassé
Lui qui avait, début août, donné le feu vert pour des frappes aériennes en Irak a annoncé une intervention accrue dans ce pays. Mais la nouveauté est que le président américain se dit prêt à frapper également en Syrie. Le but est d’« affaiblir et finalement détruire l’Etat islamique », a-t-il expliqué depuis la Maison Blanche.
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Comme d’autres pays occidentaux, la France a salué le plan d’action américain. Le pays qui aurait aimé intervenir depuis longtemps en Syrie a réitéré son souhait d’épauler les Etats-Unis dans cette guerre contre l’EI.
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