Barack Obama a entamé, mercredi 20 mars, une visite au Proche-Orient qui le mènera dans les Territoires occupés palestiniens. Il s’agit de son premier voyage dans cette région depuis son arrivée à la Maison Blanche en 2008. Le président américain, qui n’a pas mis les pieds depuis son accession au pouvoir dans cette région du monde, n’est absolument pas dans l'optique d'une relance d’un processus de paix.
Il a ainsi déclaré venir au Proche-Orient pour « écouter ». Arrivé mercredi à Tel-Aviv en Israël, il a été accueilli par les membres du nouveau gouvernement israélien et le Premier ministre Benyamin Netanyahu, réélu en janvier.
Avec le chef du gouvernement israélien, qui se veut ferme sur la question de la colonisation, il ne devrait pas discuter de paix mais c'est l'Iran, dont ils refusent l’acquisition de l’arme nucléaire, qui devrait être à l’ordre du jour.
Le lendemain, il compte se rendre en Cisjordanie, à Ramallah, pour y rencontrer Mahmoud Abbas, le chef de l’Autorité palestinienne avant d'achever sa visite à Bethléem, vendredi 22 mars.
Cette brève visite du président américain, qui se rend sans espoir de paix dans les Territoires occupés, déçoit les Palestiniens. Le député palestinien Mustapha Barghouti aurait ainsi aimé que Barack Obama aille « à Hébron par exemple, pour y voir le système de ségrégation qui saute aux yeux, entre les colons israéliens et les Palestiniens» quand le politologue palestinien Amjad Shihab de l’Université d’Hébron déplore qu’il vienne « les mains vides ».
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