C’est depuis le Département d’Etat à Washington que le président Obama a prononcé son discours à destination des musulmans du monde entier. Deux ans après le discours du Caire, l’évènement était attendu. Barak Obama s’est exprimé sur le printemps arabe mais aussi sur le conflit israélo-palestinien.
Un retour aux frontières de 1967. C’est ce que la président Obama a souhaité pour mettre fin au conflit qui ronge le Proche-Orient depuis des décennies. Mais le président américain n’a pas rappellé Israël à cesser la colonisation, prenant seulement acte que « la colonisation israélienne continue». Un engagement sur des frontières qui n’est pas du goût de Benjamin Nétanyahou. Le président israélien, qui doit rencontrer Obama ce vendredi 20 mai à la Maison-Blanche, refuserait toujours de négocier la paix sur la base des frontières de 1967.
Le président Obama a également salué le printemps arabe, affirmant le soutien des États-Unis. Obama a promis un « plan Marshall »oriental en direction de la Tunisie et plus spécialement de Égypte (2 milliards de dollars). Pour le président américain, le libyen Mouammar Kadhafi devrait «inévitablement partir ou être forcé à quitter le pouvoir», alors que le syrien Bachar al-Assad doit « diriger la transition ou s’en aller ». S’il a encouragé le Yémen et le Bahreïn a poursuivre le dialogue avec les pouvoirs en place, Obama n’a pas fait mention de l’Arabie Saoudite, alliée clé des Etats-Unis dans la région.
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