« L'Arabie saoudite est notre premier partenaire commercial au Moyen-Orient et la France y est le troisième investisseur étranger », a rappelé François Hollande, dimanche 29 décembre, lors de son arrivée en Arabie Saoudite pour une visite officielle de deux jours, le dernier de l'année 2013.
Le chef de l'Etat, qui s'est gardé de faire des critiques sur le régime saoudien, a fait de celui-ci un « partenaire de référence » au Moyen-Orient : l'économie et les crises régionales étaient au centre des discussions. En 2013, les échanges entre les deux pays ont dépassé les 8 milliards d'euros dont 3 milliards d'exportations françaises. François Hollande n'a pas manqué de saluer les « beaux résultats » de l’année écoulée marquée par le chantier du métro de Ryad revenu à Alstom, et l'équipement de la Garde nationale saoudienne également obtenu par la France.
Accompagné de quatre ministres (Laurent Fabius des Affaires étrangères, Arnaud Montebourg du Redressement productif, Nicole Bricq du Commerce extérieur et Jean-Yves Le Drian de la Défense) et d’une trentaine de chefs d’entreprise, le président français espérait, lors de son voyage, renforcer les partenariats économiques avec le royaume saoudien. « Ce que je souhaite, c'est que ce soit un mouvement continu », a commenté François Hollande, estimant que « c'est toute l'année que nos entreprises doivent conclure des contrats ».
La santé, les échanges universitaires, scientifiques et culturels, l'aéronautique, les énergies renouvelables, le nucléaire civil et les transports sont autant de domaines à « perspectives » cités par le président qui pourraient être l'objet d'un renforcement de la coopération entre les deux pays. Cependant, les gros contrats espérés n'ont pas été signés lors de ce voyage d'Etat.
Le royaume saoudien s'est tout de même engagé à octroyer trois milliards de dollars à l'armée libanaise afin que celle-ci puisse se procurer des armes françaises. Cette annonce a été faite deux jours après un attentat à Beyrouth qui a meurtri à nouveau le clan Hariri, hostile au régime syrien et son allié le Hezbollah. Mohammad Chatah, un proche conseiller de l’ex-Premier ministre Saad Hariri, et six autres personnes sont décédées.
Concernant le cas de la Syrie et de l'Iran, Français et Saoudiens « ont travaillé sur des positions convergentes », s'est par ailleurs félicité François Hollande. Fervent rival de l’Iran, l’Arabie Saoudite affiche la même ligne que Paris en s’opposant fermement au nucléaire iranien et en soutenant les rebelles syriens opposés à un Bachar Al-Assad, soutenu de son côté par le régime iranien. Le rapprochement observée entre la France et l'Arabie Saoudite marque davantage l'influence de cette dernière sur les dossiers régionaux face au Qatar.
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Accompagné de quatre ministres (Laurent Fabius des Affaires étrangères, Arnaud Montebourg du Redressement productif, Nicole Bricq du Commerce extérieur et Jean-Yves Le Drian de la Défense) et d’une trentaine de chefs d’entreprise, le président français espérait, lors de son voyage, renforcer les partenariats économiques avec le royaume saoudien. « Ce que je souhaite, c'est que ce soit un mouvement continu », a commenté François Hollande, estimant que « c'est toute l'année que nos entreprises doivent conclure des contrats ».
La santé, les échanges universitaires, scientifiques et culturels, l'aéronautique, les énergies renouvelables, le nucléaire civil et les transports sont autant de domaines à « perspectives » cités par le président qui pourraient être l'objet d'un renforcement de la coopération entre les deux pays. Cependant, les gros contrats espérés n'ont pas été signés lors de ce voyage d'Etat.
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