Ziad Medoukh (devant), Pascal Binczak (à droite) et David Proult ensemble pour planter l'olivier
Porté par une dizaine d’étudiant(e)s de l’université de Paris VIII à Saint-Denis (93), le Festival Printemps Palestine a fédéré, autour de projections-débats, réunions publiques et autres manifestations politico-culturelles, des dizaines d’étudiants, professeurs et membres du personnel de la faculté. La mobilisation actuelle des étudiants contre la loi sur l’autonomie des universités n’a pas empêché le bon déroulement des manifestations.
Un concert précédé de la plantation d’un olivier ont ainsi clôturé mardi le Festival en beauté. « Nous aussi nous aimons la vie quand nous en avons les moyens ». Après d’âpres négociations sur le contenu de la plaque commémorative, c’est finalement un vers consensuel extrait d’un poème du célèbre Mahmoud Darwich qui finit par figurer au bas de l’olivier. Un choix qui se justifie pour Mina, membre du comité d’organisation, car cette phrase est « synonyme à la fois de la réalité » sur le terrain et « de l’espoir » qu’entretient le peuple palestinien pour « un avenir serein et une paix juste et durable » dans la région.
Un concert précédé de la plantation d’un olivier ont ainsi clôturé mardi le Festival en beauté. « Nous aussi nous aimons la vie quand nous en avons les moyens ». Après d’âpres négociations sur le contenu de la plaque commémorative, c’est finalement un vers consensuel extrait d’un poème du célèbre Mahmoud Darwich qui finit par figurer au bas de l’olivier. Un choix qui se justifie pour Mina, membre du comité d’organisation, car cette phrase est « synonyme à la fois de la réalité » sur le terrain et « de l’espoir » qu’entretient le peuple palestinien pour « un avenir serein et une paix juste et durable » dans la région.
Un arbre pour marquer de son empreinte un engagement durable à Paris VIII
L’olivier fait figure de symbole de la résistance et d’attachement à la terre au lendemain de la Journée de la Terre qui a lieu tous les ans depuis 1976. « Planter à Paris VIII un arbre pour la paix est pour nous le symbole que doivent jouer tous les intellectuels et tous les universitaires pour répandre à travers le monde l’idéal d’une communauté humaine réellement fraternelle. Au-delà du difficile processus de paix en Palestine, c’est le désir commun de résoudre tous les conflits (…) qui motive notre action commune », a déclaré à cette occasion le président de l’université Pascal Binczak.
Jumelé avec les villes de Rafah et de Nazareth, c’est tout naturel que Saint-Denis, qui réclame le respect du droit international en Palestine depuis des années, s’est joint à la cérémonie de clôture. « La municipalité partage les raisons d’être de ce type d’initiative pour exprimer depuis la France (…) notre solidarité avec le peuple palestinien », s’est exprimé au nom du maire David Proult, maire-adjoint à l’enseignement.
Quant à Ziad Medoukh, directeur du Centre de la Paix de l’université d’Al-Aqsa, il se dit « très heureux » et « touché » par la fraternité dont témoigne une partie de la France à travers ce Festival. Il espère ainsi, comme beaucoup, que d’autres facs reprennent le concept. Pour le comité d’organisation, celui-ci est « un véritable tremplin » pour lancer des projets avec les Palestiniens dont celui de la coopération inter-universitaire.
« Reprendre les discussions officielles avec Paris VIII » est une priorité pour M. Medoukh qui s’est largement impliqué dans l’initiative. Un accord de coopération bilatéral existe bel et bien avec son université mais « trop longtemps mis de côté » pour Amy, une des organisatrices. Après un échange émouvant par vidéoconférence entre étudiants des deux facs le 12 mars dernier, un lien concret s’est tissé. Le collectif franco-palestinien de Paris VIII, en cours de création, permettra d’asseoir le contact en organisant d’autres vidéoconférences ainsi que d’autres événements.
Jumelé avec les villes de Rafah et de Nazareth, c’est tout naturel que Saint-Denis, qui réclame le respect du droit international en Palestine depuis des années, s’est joint à la cérémonie de clôture. « La municipalité partage les raisons d’être de ce type d’initiative pour exprimer depuis la France (…) notre solidarité avec le peuple palestinien », s’est exprimé au nom du maire David Proult, maire-adjoint à l’enseignement.
Quant à Ziad Medoukh, directeur du Centre de la Paix de l’université d’Al-Aqsa, il se dit « très heureux » et « touché » par la fraternité dont témoigne une partie de la France à travers ce Festival. Il espère ainsi, comme beaucoup, que d’autres facs reprennent le concept. Pour le comité d’organisation, celui-ci est « un véritable tremplin » pour lancer des projets avec les Palestiniens dont celui de la coopération inter-universitaire.
« Reprendre les discussions officielles avec Paris VIII » est une priorité pour M. Medoukh qui s’est largement impliqué dans l’initiative. Un accord de coopération bilatéral existe bel et bien avec son université mais « trop longtemps mis de côté » pour Amy, une des organisatrices. Après un échange émouvant par vidéoconférence entre étudiants des deux facs le 12 mars dernier, un lien concret s’est tissé. Le collectif franco-palestinien de Paris VIII, en cours de création, permettra d’asseoir le contact en organisant d’autres vidéoconférences ainsi que d’autres événements.