Une fois n’est pas coutume, Bernard-Henri Lévy a été mis face à ses contradictions s'agissant de la question palestinienne sur un plateau de télévision française.
Invité samedi 6 septembre dans l’émission « On n’est pas couché » où officie désormais la transfuge de i>Télé Léa Salamé en place et lieu de Natacha Polony, le philosophe aux convictions pro-israéliennes affirmées a fait face aux critiques fermes d'Aymeric Caron, maintes fois applaudi durant le face-à-face.
Le chroniqueur lui a fait entendre qu’il n’a aucunement dénoncé la politique de Benjamin Netanyahou à l’égard des Palestiniens, qui a mené dernièrement à la mort de quelque 2 000 morts palestiniens lors du conflit de Gaza cet été.
Le Hamas, que BHL décrit comme « un parti d'extrême droite arabe » et « parent de l'Etat islamique » pour taire les critiques contre Israël, est « responsable » du conflit, estime-t-il. C'est ainsi que l'écrivain signifie son mépris pour les manifestants pro-palestiniens descendus en masse dans les rues de France pour dénoncer Israël, qu’il considère comme des « indignés d’un jour, ces Hamassistes du dimanche », avant d'exprimer son refus de « défiler avec des antisémites qui descendent dans les rues pour casser du juif ».
Une grave désinformation à laquelle Aymeric Caron a répondu sans détour : « Vous ne pouvez pas laisser croire ce soir que les gens qui manifestent contre les morts en Palestine sont antisémites, ça n’a rien à voir. » Un moment de télévision mémorable dont voici l’extrait.
Invité samedi 6 septembre dans l’émission « On n’est pas couché » où officie désormais la transfuge de i>Télé Léa Salamé en place et lieu de Natacha Polony, le philosophe aux convictions pro-israéliennes affirmées a fait face aux critiques fermes d'Aymeric Caron, maintes fois applaudi durant le face-à-face.
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