Les Néerlandais se sont rendus massivement dans les urnes ce mercredi 15 mars. Avec une participation de 81% (contre 74,6 % en 2012), les électeurs ont apporté la victoire au Parti populaire libéral et démocrate (VVD, droite) mené par le Premier ministre Mark Rutte, devant le candidat d’extrême droite Geert Wilders., leader du Parti pour la liberté (PVV).
Selon les premiers résultats annoncés par l’agence de de presse nationale ANP, le VVD remporte 33 sièges sur les 150 que compte la chambre basse du Parlement. Arrivé en seconde position, le PVV obtient 20 sièges.
Une déception pour le leader populiste qui se voyait déjà aux portes du pouvoir. Si le nombre de sièges - cinq de plus qu'en 2012 - a progressé pour son parti, Geert Wilders espérait en obtenir 30. Il a déclaré au soir des élections être prêt à gouverner « si cela est possible », mais les autres partis ont refusé toute collaboration avec lui. Le populiste a fait de l’islamophobie et de l’immigration son fond de commerce ces dernières années, y compris lors de la campagne.
La surprise électorale vient du côté du parti écologiste Groen-Links (GL), devenu le premier parti de gauche des Pays-Bas en remportant 16 sièges alors qu'il n'en disposait que de quatre depuis 2012. « Après le Brexit et après les élections aux États-Unis, les Pays-Bas ont dit stop au populisme de mauvais aloi », a déclaré de son côté, Mark Rutte après sa victoire mercredi soir.
En Europe, la classe politique s’est félicité de la victoire du Premier ministre néerlandais. François Hollande a réagit sur son compte Twitter : « Je félicite chaleureusement Mark Rutte pour sa nette victoire contre l'extrémisme ». En Allemagne, c’est le ministre des affaires étrangères Margaritis Schinas qui a apporté son soutien aux Pays-Bas sur le réseau social : « Les Néerlandais ont rejeté le populiste anti-européen. C'est bien. Nous avons besoin de vous pour une Europe forte en 2017 ».
Au lendemain des élections, Mark Rutte va devoir engager des négociations avec les autres partis politiques pour former un gouvernement.
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Une déception pour le leader populiste qui se voyait déjà aux portes du pouvoir. Si le nombre de sièges - cinq de plus qu'en 2012 - a progressé pour son parti, Geert Wilders espérait en obtenir 30. Il a déclaré au soir des élections être prêt à gouverner « si cela est possible », mais les autres partis ont refusé toute collaboration avec lui. Le populiste a fait de l’islamophobie et de l’immigration son fond de commerce ces dernières années, y compris lors de la campagne.
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