Les combats entre les forces gouvernementales et les rebelles membres du Front moro de libération nationale (MNLF) ont repris de plus belle aux Philippines depuis lundi 9 septembre.
Des hommes armés du MNLF ont attaqué Zamboanga, ville d'un million d'habitants située sur la province insulaire de Mindanao, dans le sud des Philippines, pour tenter de hisser le drapeau indépendantiste à la mairie et ont pris en otage des dizaines de civils. Le bilan officiel des violences, établi mercredi 11 septembre, fait état de neuf morts. Plus de 13 000 personnes ont trouvé refuge dans le stade de la ville, ont indiqué des responsables politiques locaux.
Le MNLF, qui revendique l’indépendance des territoires du sud du pays où vivent principalement les musulmans appelés Moros, avait signé un accord de paix en 1996 avec les autorités mais son fondateur, Nur Misuari, à l'origine de l'attaque de Zamboanga, a déploré la marginalisation de leur mouvement, plus encore depuis l'émergence du Front moro islamique de libération (MILF), groupe issu d’une scission avec le MNLF. Ce dernier s'est par ailleurs opposé à l’accord de paix signé en octobre 2012 entre le MILF et le gouvernement.
L’accord, qui devait mettre fin à 30 ans de conflit qui a fait plus de 150 000 victimes, prévoyait que l’île de Mindanao devienne une zone semi-autonome et que les richesses minières de ce territoire, qui représenteraient un pactole de près de 312 milliards de dollars (240 milliards d'euros), soit réparties plus équitablement avec la population locale. des richesses minières de Mindanao (or, cuivre et autres minerais précieux). Le MILF a appelé les insurgés à « prendre le chemin de la paix ».
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