Marawi, une ville de 200 000 habitants sur l’île de Mindanao, au sud des Philippines, est en proie à une situation chaotique depuis le 23 mai et les assauts entre l’armée philippine et des combattants du groupe Maute, qui a prêté allégeance à l’Etat islamique. La ville à majorité musulmane a été quasiment entièrement évacuée mais environ 2 000 civils sont encore otages du groupe terroriste. Les autorités philippines ont exhorté, mardi 30 mai, les combattants retranchés dans certains quartiers de Marawi à se rendre afin d’épargner les civils, qui seraient une centaine à avoir péri depuis leur incursion.
Estimés à environ une centaine de personnes, les insurgés résistent depuis une semaine aux bombardements et affrontements terrestres de l’armée régulière. « Nous donnons à ceux qui sont à l'intérieur une possibilité de se rendre. Il vous reste une chance de déposer les armes » a déclaré le porte-parole de l’armée Restituto Padilla à la radio DZBB. « Ce sera mieux si vous le faites, ainsi personne d'autre ne sera mêlé à tout ça, et aucun bâtiment supplémentaire ne sera détruit », a-t-il ajouté.
Les autorités avaient lancé, mardi 23 mai, une opération de chasse à l’homme contre Isnilon Hapilon, chef du groupe armé Abu Sayyaf et responsable de l’Etat islamique aux Philippines. L’offensive s’est révélée être un échec et plusieurs dizaines de combattants ont accouru pour affronter l’armée et saccager la ville de Marawi en brandissant des drapeaux noirs de Daesh. Une quinzaine de personnes dont un prêtre ont été très tôt pris en otage dans une église. Depuis, aucune nouvelle n'est parvenue sur leur état.
Le président Rodrigo Duterte a proclamé la loi martiale dans la région de Mindanao. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) affirme que la situation des quelques 2 000 civils, en plus d’être mise en danger par les combats, est rendu précaire par le manque de nourriture, d’eau et de médicaments.
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