Une conférence sur le « respect de la diversité » co-organisée par l'Union des associations européennes de football (UEFA), le réseau FARE (Football contre le racisme en Europe), le syndicat de joueurs FIFPro et la Fédération italienne de football (FIGC) se tenait mercredi 10 et jeudi 11 septembre, à Rome.
L’occasion pour ces instances du football professionnel européen de clamer leur opposition forte au racisme. Cette quatrième conférence sur ce thème en onze ans, en dit long sur la prégnance du racisme dans les stades de foot européens. « Cette répétition est plutôt, soyons honnêtes, le constat d'un échec. Le racisme et la discrimination appartiennent toujours à notre société et donc à notre football », a déploré Michel Platini à l'ouverture de la conférence.
« Je ne vous cacherais pas que le chemin est long, parsemé d’embûches, d’obstacles et d’oppositions sourdes. Mais rien ne nous empêchera de persévérer et d’aller toujours plus loin. Je vous en fais ici la promesse solennelle. L’Europe du foot de papa – mâle, machiste et blanche –, c’est fini. Et Dieu merci cela ne reviendra pas », a toutefois assuré le président de l’UEFA devant 200 délégués des fédérations, ligues, clubs, ONG et représentants des minorités.
Il est revenu sur le cas de l’Italie, où le racisme dans le foot sévit tout particulièrement. Le nouveau président de la FIGC Carlo Tavecchio est même sous le coup d’une enquête disciplinaire pour ses propos racistes contre le joueur français Paul Pogba. « Notre instance disciplinaire prendra une décision, il ne m'appartient pas de me prononcer sur ce sujet », a commenté Michel Platini.
La journée de mercredi s’est poursuivie par le partage de techniques pour lutter contre les discriminations et le lendemain des ateliers ont été mis en place avec la participation de footballeurs professionnels toujours dans le circuit ou retraités.
L’UEFA dit prôner une « politique de tolérance zéro à l'égard du racisme et de la discrimination dans le football ». Des amendes sanctionnent de tels comportements. Mais une décision exemplaire vient du Brésil où le club du Grêmio Porto Alegre a tout simplement été exclu début septembre de la Coupe du Brésil pour le racisme de ses supporteurs.
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