A l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre, le collectif national des droits des femmes (CNDF) a réuni 16 000 signatures pour soutenir sa proposition de loi cadre de lutte contre ces violences. Le document devrait être remis en fin de matinée à Bernard Accoyer, président de l’Assemblée nationale. Ce texte qui s’inspire de la loi espagnole, "prend en compte tous les aspects ayant trait aux violences : prévention, information, formation des professionnels, soutien et protection des victimes, fonctionnement judiciaire, modification du code pénal". Rendue public en 2006, cette proposition a été déposée au Sénat puis à l’Assemblée Nationale en décembre 2007, mais « n’a jamais été inscrite à l’ordre du jour des assemblées » déplore le collectif.
En France, les violences conjugales ont causé la mort d’une femme tous les trois jours en 2007. Soit une hausse de 30% par rapport à 2006, selon le Secrétariat d’Etat à la Solidarité. Ces chiffres ont été publiés en octobre à l’occasion du lancement d’une campagne nationale d’information sur ce sujet.
De son coté le Mairie de Paris a présenté, mercredi 19 novembre, un guide de prévention des mariages forcés à l’usage des élus et agents d’état civil d’arrondissements, qui sont « souvent démunis » face à ces cas, a précisé Fatima Lalem, adjointe chargée de l’égalité hommes-femmes. Le document présente la marche à suivre s’il y a doute sur le mariage, et dans ce cas le procureur peut être saisi.
Si les élus avouent être confronté chaque année à ces situations, les chiffres restent difficiles à établir. En 2003, le Haut Conseil à l’intégration (HCI) avait évalué à 70 000 le nombre de jeunes femmes susceptibles d’être concernées, à cause de leur milieu d’origine. Selon Isabelle Gillette-Faye, directrice du Gams, (Groupe pour l'abolition des mutilations sexuelles féminines) "l'évolution démographique entraîne une hausse automatique du nombre de jeunes filles potentiellement concernées vivant en France", avait-t-elle déclaré dans le Monde daté du 19 novembre.
Le mariage forcé est, cette année, la thématique retenue par les quatrièmes rencontres des « Femmes du Monde en Seine-Saint-Denis » organisées, jusqu’au 2 décembre, par l’observatoire des violences envers les femmes, structure mise en place par le Conseil général du département.
En France, les violences conjugales ont causé la mort d’une femme tous les trois jours en 2007. Soit une hausse de 30% par rapport à 2006, selon le Secrétariat d’Etat à la Solidarité. Ces chiffres ont été publiés en octobre à l’occasion du lancement d’une campagne nationale d’information sur ce sujet.
De son coté le Mairie de Paris a présenté, mercredi 19 novembre, un guide de prévention des mariages forcés à l’usage des élus et agents d’état civil d’arrondissements, qui sont « souvent démunis » face à ces cas, a précisé Fatima Lalem, adjointe chargée de l’égalité hommes-femmes. Le document présente la marche à suivre s’il y a doute sur le mariage, et dans ce cas le procureur peut être saisi.
Si les élus avouent être confronté chaque année à ces situations, les chiffres restent difficiles à établir. En 2003, le Haut Conseil à l’intégration (HCI) avait évalué à 70 000 le nombre de jeunes femmes susceptibles d’être concernées, à cause de leur milieu d’origine. Selon Isabelle Gillette-Faye, directrice du Gams, (Groupe pour l'abolition des mutilations sexuelles féminines) "l'évolution démographique entraîne une hausse automatique du nombre de jeunes filles potentiellement concernées vivant en France", avait-t-elle déclaré dans le Monde daté du 19 novembre.
Le mariage forcé est, cette année, la thématique retenue par les quatrièmes rencontres des « Femmes du Monde en Seine-Saint-Denis » organisées, jusqu’au 2 décembre, par l’observatoire des violences envers les femmes, structure mise en place par le Conseil général du département.