Sur le vif
La chaine publique Arte diffusera ce lundi 4 avril à 23h45, un documentaire intitulé « Pop Islam » ( à revoir en streaming sur ici). Tourné dans les coulisses de la chaine égyptienne « 4Shbab », ce film suit le parcours de trois personnalités, engagées dans l’aventure « 4Shbab » : le patron-fondateur Ahmed Abu Haiba , une jeune top modèle voilée et un apprenti pop-star saoudien. Créée en octobre 2009, « 4Shbab » se voyait comme la première chaine musicale du monde musulman. Le but ? Faire évoluer le divertissement islamique en y introduisant de la culture pop, mais surtout attirer un public jeune et croyant. Mais après deux ans d’existence la chaine accuse de graves problèmes financiers et peine à trouver des investisseurs. Des difficultés symptomatiques : culture populaire et Islam n’est pas un mariage évident.
Pour parvenir à ses fins, la chaine propose un programme adapté de la version américaine de MTV. De jeunes chanteurs veulent imposer leur style ; musique aux accents pop, paroles « islamiquement correctes » et femmes voilées. Télécrochets religieux et prêches « dynamisés » sont également au programme. Si la presse mondiale a regardé avec attention le lancement de «4Shbab ». En Égypte, la chaine crée la polémique. De plus, elle n’a pas su trouver son public. Si les plus extrémistes la trouvent racoleuse, les plus modérés la trouvent ringarde et préfèrent l’original à la copie (le MTV américain). Les programmes empreints de culture américaine ayant subi un lifting islamique semblent ne pas faire recette.
Pour parvenir à ses fins, la chaine propose un programme adapté de la version américaine de MTV. De jeunes chanteurs veulent imposer leur style ; musique aux accents pop, paroles « islamiquement correctes » et femmes voilées. Télécrochets religieux et prêches « dynamisés » sont également au programme. Si la presse mondiale a regardé avec attention le lancement de «4Shbab ». En Égypte, la chaine crée la polémique. De plus, elle n’a pas su trouver son public. Si les plus extrémistes la trouvent racoleuse, les plus modérés la trouvent ringarde et préfèrent l’original à la copie (le MTV américain). Les programmes empreints de culture américaine ayant subi un lifting islamique semblent ne pas faire recette.
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