A deux semaines des jeux Olympiques, la FIFA (Fédération Internationale de Football International) a autorisé le port du voile dans les matchs de football féminin jeudi 5 juillet. Enfin, toutes les femmes pourront jouer à ce sport. Mais en France, cette décision est loin de plaire.
Dans un pays où la laïcité est la règle, les réactions d’indignation se multiplient et les associations féministes sont en première ligne.
«Ni Putes Ni Soumises s’indigne de cette décision qui transforme les femmes en objets», a déclaré à l’AFP la présidente de l’association, Asma Guénifi, dénonçant « une régression, une trahison des valeurs universelles et une violation de la charte de la Fifa ».
Dans le champ politique, à droite, on n’hésite pas à fustiger la décision de la FIFA comme c’est le cas du FN qui a souligné son «irresponsabilité» et craint désormais que cela «ouvre la voie à toute sorte d’exigences que ne manqueront pas de porter les islamistes radicaux».
En réaction à cette décision, la Fédération française de football (FFF) a même interdit à ses licenciées le port du voile.
La FFF se positionne donc clairement contre la FIFA qui a justifié l’autorisation du voile en indiquant qu’il n’y avait aucune contre-indication médicale ou de sécurité à le porter pendant un match.
La Confédération asiatique (AFC) et le prince Ali Bin al Hussein de Jordanie, vice-président de la FIFA, en avaient fait la demande il y a quelques mois. «C’est une bonne nouvelle pour nous. C’est bon pour la communauté musulmane», s’est réjoui Alex Soosay, le secrétaire général de l’AFC.
«Cette décision, attendue avec impatience, fait notre très grande joie», a commenté pour sa part, cheikha Naïma Al-Sabah, la présidente de la commission du sport féminin de la Fédération du Koweit.
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