Sur le vif
Après avoir pris de court les membres de la mission d’information sur le port du voile intégral en annonçant le dépôt d’une proposition de loi en janvier, Jean-François Copé a dévoilé le contenu de son projet législatif cette semaine.
Le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale voudrait voir interdire le niqab dans tous « les lieux ouverts au public » à l’exception de certains événements culturels et de carnavals, dont une liste sera déterminée. Surtout, elle pourrait en coûter 750 € à celle qui le porte. Une amende de 4e classe bien chère pour tenter de dissuader les femmes de le porter.
Cette position ne fait pas encore l’unanimité au sein de l’UMP, qui devra prochainement faire connaître sa position sur la question. Officiellement, Nicolas Sarkozy et François Fillon attendent les conclusions, fin janvier, de la mission parlementaire pour se prononcer.
De son côté, le Parti socialiste a finalement tranché malgré l’opposition des députés tels que Manuel Valls et Aurélie Filipetti. « Le Parti socialiste a débattu, il a rappelé des principes : nous sommes totalement opposés à la burqa, la burqa est une prison pour les femmes ; dans la République, elle n'a pas sa place mais une loi de circonstance n'aurait pas les effets escomptés », a affirmé, mercredi 6 janvier, le porte-parole du PS Benoît Hamon. « Il ne revient pas à l’État d’apprécier ce qu’est la bonne interprétation des Écritures », a-t-il indiqué sur RTL.
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La France bientôt allergique à la burqa en public ?
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