Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris et président du Conseil français du culte musulman (CFCM).
Invité à s’exprimer sur « l’islam et la modernité » à Saint-Just, dans l'Hérault, le recteur de la Grande Mosquée de Paris Dalil Boubakeur a appelé les musulmans de France « à vivre avec la modernité », et a plaidé pour une meilleure compréhension des musulmans à la laïcité.
« C'est la laïcité qui nous permet de vivre ensemble, parce que c'est la loi, une loi de 1905 qui fait que nos différences de croyance, qu'on en ait ou pas, ça n'est pas ça qui va nous caractériser les uns par rapport aux autres. L'identité ce n'est pas la religion. L'identité réelle, c'est être un citoyen, un humain, régi par des lois, des devoirs, qui appartient à une société d'êtres humains qui se reconnaissent », a affirmé le président du Conseil français du culte musulman (CFCM).
« Il faut que les musulmans comprennent bien la loi de 1905. Et au-delà, ils doivent apprendre à vivre avec la modernité », a encore assuré Dalil Boubakeur devant les 300 invités qui assistaient à la conférence, marqués par le départ vers la Syrie d'une vingtaine de jeunes de Lunel, situé près de Saint-Just.
« Vivre avec son temps nécessite l'abandon des archaïsmes, l'abandon des choses stupides, criminelles qui font le mal des sociétés musulmanes », a-t-il poursuivi. Il a aussi appelé à porter un autre regard sur le « traitement des femmes par l'islam, qui date maintenant du XIXe siècle ».
Le lendemain, au cours d’une rencontre avec des journalistes au Club de la presse de Montpellier, il a qualifié les intégristes qui se réclament de l'islam de « malades mentaux », rapporte Midi Libre. « Ne les regardez pas comme des gens normaux. Ils appliquent une autre religion que l'islam », a plaidé le recteur de la mosquée de Paris, estimant il était « urgent d’arrêter » ces individus « malfaisants ».
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« Il faut que les musulmans comprennent bien la loi de 1905. Et au-delà, ils doivent apprendre à vivre avec la modernité », a encore assuré Dalil Boubakeur devant les 300 invités qui assistaient à la conférence, marqués par le départ vers la Syrie d'une vingtaine de jeunes de Lunel, situé près de Saint-Just.
« Vivre avec son temps nécessite l'abandon des archaïsmes, l'abandon des choses stupides, criminelles qui font le mal des sociétés musulmanes », a-t-il poursuivi. Il a aussi appelé à porter un autre regard sur le « traitement des femmes par l'islam, qui date maintenant du XIXe siècle ».
Le lendemain, au cours d’une rencontre avec des journalistes au Club de la presse de Montpellier, il a qualifié les intégristes qui se réclament de l'islam de « malades mentaux », rapporte Midi Libre. « Ne les regardez pas comme des gens normaux. Ils appliquent une autre religion que l'islam », a plaidé le recteur de la mosquée de Paris, estimant il était « urgent d’arrêter » ces individus « malfaisants ».
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