Emmanuel Macron à la rencontre, mercredi 19 avril, d'une délégation du CFCM dans le cadre de l'élection présidentielle.
Emmanuel Macron est le troisième et dernier candidat à l’élection présidentielle à rencontrer le Conseil français du le culte musulman (CFCM). Une rencontre entre le leader du mouvement En Marche ! et une délégation de l'instance conduit par son président Anouar Kbibech a été organisée mercredi 19 avril à Paris.
« Cet échange a été l’occasion pour Emmanuel Macron de rappeler sa conception de la laïcité », a indiqué, dans un communiqué, En Marche !, qui a fait valoir « son souhait que la communauté musulmane poursuive ses efforts d’organisation interne, pour construire un islam ouvert, contemporain, et respectueux de cette laïcité qui est au cœur de l’histoire de notre pays et reste le meilleur ciment de l’unité nationale ».
Du côté du CFCM, la délégation salue une rencontre qui a permis « un échange ouvert et serein » avec le candidat sur divers sujets concernant le culte musulman en France qui se doit d'être consolidé «loin de toute approche concordataire ». Parmi les thèmes abordés, l’interdiction des signes religieux : Emmanuel Macron a fait part de son hostilité d'« une extension de la loi sur les signes religieux à l'espace public ou à l'université ».
Réaffirmant « son attachement à une laïcité qui garantit la liberté de croire ou de ne pas croire, et qui protège le libre exercice du culte dans le respect des lois de la République », il a également « souligné la nécessité d'éviter toute "hystérisation" du débat sur ces questions ».
Avant Emmanuel Macron, ce sont les candidats François Fillon et Benoît Hamon qui ont rencontré le CFCM. Jean-Luc Mélenchon n’a pas donné suite à la demande de rencontre souhaitée par l'instance tandis que Marine Le Pen de même que les six autres candidats n’ont pas été sollicités par le CFCM.
Lire aussi :
Présidentielle 2017 : Benoît Hamon à la rencontre du CFCM
Présidentielle 2017 : François Fillon à la rencontre du CFCM
Présidentielle 2017 : le CFCM adresse une lettre ouverte aux 11 candidats
« Cet échange a été l’occasion pour Emmanuel Macron de rappeler sa conception de la laïcité », a indiqué, dans un communiqué, En Marche !, qui a fait valoir « son souhait que la communauté musulmane poursuive ses efforts d’organisation interne, pour construire un islam ouvert, contemporain, et respectueux de cette laïcité qui est au cœur de l’histoire de notre pays et reste le meilleur ciment de l’unité nationale ».
Du côté du CFCM, la délégation salue une rencontre qui a permis « un échange ouvert et serein » avec le candidat sur divers sujets concernant le culte musulman en France qui se doit d'être consolidé «loin de toute approche concordataire ». Parmi les thèmes abordés, l’interdiction des signes religieux : Emmanuel Macron a fait part de son hostilité d'« une extension de la loi sur les signes religieux à l'espace public ou à l'université ».
Réaffirmant « son attachement à une laïcité qui garantit la liberté de croire ou de ne pas croire, et qui protège le libre exercice du culte dans le respect des lois de la République », il a également « souligné la nécessité d'éviter toute "hystérisation" du débat sur ces questions ».
Avant Emmanuel Macron, ce sont les candidats François Fillon et Benoît Hamon qui ont rencontré le CFCM. Jean-Luc Mélenchon n’a pas donné suite à la demande de rencontre souhaitée par l'instance tandis que Marine Le Pen de même que les six autres candidats n’ont pas été sollicités par le CFCM.
Lire aussi :
Présidentielle 2017 : Benoît Hamon à la rencontre du CFCM
Présidentielle 2017 : François Fillon à la rencontre du CFCM
Présidentielle 2017 : le CFCM adresse une lettre ouverte aux 11 candidats