Le ministère de la Justice a demandé en novembre 2012 au Parlement européen d'autoriser la levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen après qu’elle eut comparé les prières de rue des musulmans à l'Occupation allemande en 2010.
La présidente du FN a choisi de maintenir ses propos, lundi 1er juillet, sur LCI. « Les Français feront une très grande différence entre taper dans la caisse, détourner de l'argent, l'escroquerie en bande organisée et être poursuivie pour un délit d'opinion », a t-elle jugé en référence à l'affaire de l'arbitrage Tapie. Pour elle, son délit est « d'avoir osé dire ce que tous les Français pensent, c'est-à-dire que les prières de rue - dont je leur indique qu'elles continuent à se dérouler sur le territoire français - sont une occupation ».
« Je le maintiens », a-t-elle asséné. « Ma levée d'immunité parlementaire sera votée par mes adversaires politiques UMP-PS, cela ne me pose aucune problème », a-t-elle poursuivi à la veille de ce vote qui doit avoir lieu mardi 2 juillet. « J'irai devant le tribunal correctionnel tête haute pour leur expliquer qu'il faut bien qu'il y ait des gens dans notre pays qui disent la vérité aux Français », a assuré Marine Le Pen.
Si elle est privée de son immunité parlementaire, elle pourrait être mise en examen pour « incitation à la haine raciale » pour ses propos qui avaient provoqué un tollé au sein de la communauté musulmane.
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