Marine Le Pen, présidente du Front national, a été jugée en correctionnelle, mardi 20 octobre, pour avoir comparé en 2010 les prières de rue des musulmans à l'Occupation.
La fille de Jean-Marie Le Pen s’est déplacée à Lyon pour le procès, enclenché après une plainte du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié des peuples (MRAP). L’Observatoire national contre l’islamophobie, qui dépend du Conseil français du culte musulman (CFCM), s’est constitué partie civile.
A l’issue du procès, le procureur a réclamé la relaxe. Marine Le Pen, « en dénonçant ces prières dans l'espace public, imputables non à l'ensemble de la communauté musulmane, mais a une minorité, n'a fait qu'exercer sa liberté d'expression », estime-t-il.
Avant son entrée au tribunal, elle a réitéré ses propos, déclarant aux journalistes que « les prières de rue (...), c'est une manière d'accaparer (...) un territoire pour y imposer une loi religieuse. Je suis dans mon droit comme responsable politique d'évoquer un sujet fondamental. C'est même un devoir ».
Marine Le Pen encourt une peine d'un an d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende, ainsi que la levée de son immunité parlementaire. Le verdict sera rendu le 15 décembre prochain.
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A l’issue du procès, le procureur a réclamé la relaxe. Marine Le Pen, « en dénonçant ces prières dans l'espace public, imputables non à l'ensemble de la communauté musulmane, mais a une minorité, n'a fait qu'exercer sa liberté d'expression », estime-t-il.
Avant son entrée au tribunal, elle a réitéré ses propos, déclarant aux journalistes que « les prières de rue (...), c'est une manière d'accaparer (...) un territoire pour y imposer une loi religieuse. Je suis dans mon droit comme responsable politique d'évoquer un sujet fondamental. C'est même un devoir ».
Marine Le Pen encourt une peine d'un an d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende, ainsi que la levée de son immunité parlementaire. Le verdict sera rendu le 15 décembre prochain.
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