Le verdict est tombé. Benoît Hamon a remporté, dimanche 29 janvier, les suffrages des électeurs de la primaire à gauche. L’avance obtenue par le député des Yvelines lors du premier tour a été confirmée par les résultats du second tour.
Celui qui était considéré voilà quelques semaines comme un outsider a obtenu 58,65 % des voix, infligeant une cuisante défaite à Manuel Valls, qui incarne l’aile droite du PS. L’ex-Premier ministre, qui a récolté 41,35 % des suffrages, paye en partie le prix de ses positions clivantes ainsi que le bilan présidentiel.
A trois mois de l'élection présidentielle, Benoît Hamon, soutenu par Arnaud Montebourg, devient ainsi le candidat officiel du Parti socialiste qui sort divisé d'un scrutin qui a rassemblé bien moins d'électeurs qu'espéraient les instances dirigeantes socialistes.
Après une participation décevante au premier tour (1,6 million d'électeurs) qui fut entaché de défaillances, le taux de participation a été plus fort selon les chiffres remontés par la Haute Autorité de la primaire de la Belle Alliance populaire (1,1 million de votants sur 60 % des bureaux de vote). Surtout, c'est un PS divisé par deux visions d'une gauche qu'incarnaient les deux candidats que devra tenter de rassembler Benoît Hamon derrière lui.
« Une page se tourne, aussi pour moi », a déclaré Manuel Valls, qui s’est exprimé le premier à la Maison de l’Amérique latine, en souhaitant « bonne chance » à Benoît Hamon, « désormais le candidat de notre famille politique ». Ce dernier a appelé à un rassemblement avec Yannick Jadot, d'Europe Ecologie-Les Verts, et Jean-Luc Mélenchon, du Front de gauche.
Celui qui était considéré voilà quelques semaines comme un outsider a obtenu 58,65 % des voix, infligeant une cuisante défaite à Manuel Valls, qui incarne l’aile droite du PS. L’ex-Premier ministre, qui a récolté 41,35 % des suffrages, paye en partie le prix de ses positions clivantes ainsi que le bilan présidentiel.
A trois mois de l'élection présidentielle, Benoît Hamon, soutenu par Arnaud Montebourg, devient ainsi le candidat officiel du Parti socialiste qui sort divisé d'un scrutin qui a rassemblé bien moins d'électeurs qu'espéraient les instances dirigeantes socialistes.
Après une participation décevante au premier tour (1,6 million d'électeurs) qui fut entaché de défaillances, le taux de participation a été plus fort selon les chiffres remontés par la Haute Autorité de la primaire de la Belle Alliance populaire (1,1 million de votants sur 60 % des bureaux de vote). Surtout, c'est un PS divisé par deux visions d'une gauche qu'incarnaient les deux candidats que devra tenter de rassembler Benoît Hamon derrière lui.
« Une page se tourne, aussi pour moi », a déclaré Manuel Valls, qui s’est exprimé le premier à la Maison de l’Amérique latine, en souhaitant « bonne chance » à Benoît Hamon, « désormais le candidat de notre famille politique ». Ce dernier a appelé à un rassemblement avec Yannick Jadot, d'Europe Ecologie-Les Verts, et Jean-Luc Mélenchon, du Front de gauche.