Le choc des gauches est annoncé. Les résultats du premier tour de la primaire à gauche ont désigné, dimanche 22 janvier, Benoît Hamon et Manuel Valls, deux hommes aux programmes qui ont peu en commun si ce n’est l'étiquette du Parti socialiste.
Un des enjeux de cette primaire : le taux de participation que les instances dirigeantes du Parti socialiste espéraient à 2 millions d’électeurs. « Nous serons entre 1,5 et 1,7 millions de votants, un peu plus proche de 2 millions », a indiqué Thomas Clay, président de la Haute autorité de la primaire.*
Cependant, deux mois après la primaire à droite qui a porté François Fillon en haut de l’affiche, l'enthousiasme n'est pas au rendez-vous pour le scrutin qui désignera le prochain candidat du Parti socialiste, miné par un quinquennat fort décevant pour une grande partie des Français mais défendu par l’ex-Premier ministre de François Hollande qui s'est plusieurs fois dit « fier » du bilan.
Un des enjeux de cette primaire : le taux de participation que les instances dirigeantes du Parti socialiste espéraient à 2 millions d’électeurs. « Nous serons entre 1,5 et 1,7 millions de votants, un peu plus proche de 2 millions », a indiqué Thomas Clay, président de la Haute autorité de la primaire.*
Cependant, deux mois après la primaire à droite qui a porté François Fillon en haut de l’affiche, l'enthousiasme n'est pas au rendez-vous pour le scrutin qui désignera le prochain candidat du Parti socialiste, miné par un quinquennat fort décevant pour une grande partie des Français mais défendu par l’ex-Premier ministre de François Hollande qui s'est plusieurs fois dit « fier » du bilan.
Hamon-Montebourg, l'alliance contre Valls
Sur 3 090 bureaux de vote dépouillés, en intégrant les Français de l’étranger et des DOM-TOM, Benoît Hamon est arrivé en tête avec 35,2 % des voix, suivi de Manuel Valls (31,5 %).
Le troisième homme de la primaire est Arnaud Montebourg, qui obtient 18,8 % des voix. Ce dernier, qui a longtemps été un compagnon de route de Benoît Hamon, a annoncé son soutien auprès de ce dernier au second tour. Une consigne de vote qui conforte Benoît Hamon dans son avance, voire même sa probable victoire au second tour, lui qui est souvent présenté comme l'homme incarnant le mieux l'idée d'une certaine gauche que son rival Manuel Valls, souvent surnommé « Sarkozy de gauche » par ses détracteurs.
Loin derrière, suivent dans l’ordre Vincent Peillon (6,48 %), François de Rugy (3,49 %), Sylvie Pinel (2,1 %), Jean-Luc Benhamias (1,6 %). Sylvie Pinel, du Parti radical de gauche, a annoncé son ralliement à Manuel Valls mais ce dernier aura besoin de bien plus pour espérer une victoire au second tour de la primaire à gauche dimanche 29 janvier.
*Mise à jour : Un chiffre qui n'a toujours pas été confirmé au lendemain du premier tour. Le taux de participation pourrait être inférieure au 1,5 million de votants.
Le troisième homme de la primaire est Arnaud Montebourg, qui obtient 18,8 % des voix. Ce dernier, qui a longtemps été un compagnon de route de Benoît Hamon, a annoncé son soutien auprès de ce dernier au second tour. Une consigne de vote qui conforte Benoît Hamon dans son avance, voire même sa probable victoire au second tour, lui qui est souvent présenté comme l'homme incarnant le mieux l'idée d'une certaine gauche que son rival Manuel Valls, souvent surnommé « Sarkozy de gauche » par ses détracteurs.
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