Nakoula Basseley Nakoula a été condamné à un an de prison, mercredi 7 novembre, par le tribunal de Los Angeles. Cet Américain d’origine égyptienne n’est autre que le réalisateur du film anti-islam « L’innocence des musulmans », qui avait déclenché une vague de violences meurtrières dans les pays musulmans. Mais cette condamnation à de la prison ferme fait suite à une affaire de fraude bancaire sans lien avec son film islamophobe.
Connu sous le nom de Nakoula Basseley Nakoula en utilisant des pseudonymes, Mark Basseley Youssef avait violé les termes de sa liberté conditionnelle, qui lui interdisait depuis sa condamnation en 2010 à 21 mois de prison pour avoir ouvert plusieurs comptes bancaires et cartes de crédit au moyen de fausses identités.
Même si l’accusation a écarté le lien entre cette condamnation et son film islamophobe, elle a toutefois précisé qu’elle prouvait que M. Youssef avait une « propension récurrente à la tromperie. » Durant le tournage de son film, il avait menti aux acteurs sur le thème même de son film. Ces derniers ne savaient en effet pas qu’il mettait en scène le Prophète Muhammad. Le producteur s'est contenté de doubler le film avec de nouveaux dialogues.
Pour le procureur-adjoint Robert Dugdale, il a « trahi » les acteurs. « Sa tromperie a causé un préjudice réel à certaines personnes », a-t-il ajouté, précisant qu'au moins une actrice du film craignait pour sa vie et que d'autres « considèrent que leur carrière est finie » après leur participation à ce film.
Pour sa défense, le réalisateur islamophobe a assuré qu’ils avaient « signé des décharges. » L’une des actrices, Cindy Lee Garcia, qui s’estime trompée, a réclamé que le film soit retiré de Youtube. La justice a refusé par deux reprises sa demande, pourtant des plus légitimes.
Après une année derrière les barreaux, Mark Basseley Youssef devrait rester sous contrôle judiciaire pendant quatre ans. Une forme de protection pour l'homme, qui a réussi à provoquer le monde musulman avec son film.
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Un film islamophobe à scandale met le monde musulman en émoi
Connu sous le nom de Nakoula Basseley Nakoula en utilisant des pseudonymes, Mark Basseley Youssef avait violé les termes de sa liberté conditionnelle, qui lui interdisait depuis sa condamnation en 2010 à 21 mois de prison pour avoir ouvert plusieurs comptes bancaires et cartes de crédit au moyen de fausses identités.
Même si l’accusation a écarté le lien entre cette condamnation et son film islamophobe, elle a toutefois précisé qu’elle prouvait que M. Youssef avait une « propension récurrente à la tromperie. » Durant le tournage de son film, il avait menti aux acteurs sur le thème même de son film. Ces derniers ne savaient en effet pas qu’il mettait en scène le Prophète Muhammad. Le producteur s'est contenté de doubler le film avec de nouveaux dialogues.
Pour le procureur-adjoint Robert Dugdale, il a « trahi » les acteurs. « Sa tromperie a causé un préjudice réel à certaines personnes », a-t-il ajouté, précisant qu'au moins une actrice du film craignait pour sa vie et que d'autres « considèrent que leur carrière est finie » après leur participation à ce film.
Pour sa défense, le réalisateur islamophobe a assuré qu’ils avaient « signé des décharges. » L’une des actrices, Cindy Lee Garcia, qui s’estime trompée, a réclamé que le film soit retiré de Youtube. La justice a refusé par deux reprises sa demande, pourtant des plus légitimes.
Après une année derrière les barreaux, Mark Basseley Youssef devrait rester sous contrôle judiciaire pendant quatre ans. Une forme de protection pour l'homme, qui a réussi à provoquer le monde musulman avec son film.
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