Hassen Chalghoumi avait perdu son procès en diffamation en novembre 2014. Ce jugement a été confirmé en appel jeudi 24 septembre par la Chambre d’appel de Paris.
Le président de l’Association gestionnaire de la mosquée de Drancy, en Seine-Saint-Denis, avait saisi la justice en 2012 contre Belkacem Adda Benyoucef, un vidéaste militant à l’origine d’une vidéo intitulée « Tout sur Chalgoumi, larbin du CRIF et de Sarkozy » dans lequel était dressé un portrait de l’imam « paillasson » adoré du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). Une vidéo postée sur le Web en avril 2012 et que l'auteur, informaticien de profession, a toujours assumé face aux juges, faisant valoir sa liberté d'expression pour critiquer aussi vertement, et en images, « l'imam de Drancy ».
« C’est tout de même surprenant qu’Hassen Chalghoumi, qui se targue de défendre la liberté d’expression, on l’a vu avec l’affaire Charlie Hebdo par exemple, puisse demander la condamnation d’un particulier qui n’a fait qu’exprimer ce que la grande majorité des musulmans de notre pays ressent », a souligné auprès du Courrier de l’Atlas Me Dominique Cochain, l’avocate du militant, saluant au passage le verdict, « conforme aux arguments qui avaient été développés lors de l’audience du 2 octobre », lors du procès en appel en juin dernier auquel s’était rendu Hassen Chalghoumi avec... Richard Prasquier, ex-président du CRIF, venu témoigner pour lui. Sans succès.
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