Égypte, Irak, Iran, Israël, Liban, Lybie, Palestine et Syrie sont les pays d’origine des réalisateurs programmés à la 6e édition de « Moyen-Orient : ce que peut le cinéma », un festival qui a lieu tous les deux ans aux 3 Luxembourg, à Paris, du 29 novembre au 8 décembre.
Convaincus que le cinéma a un rôle à jouer dans la transmission des connaissances et dans la sensibilisation politique, les initiateurs de « Moyen-Orient : ce que peut le cinéma » proposent une quarantaine de films, pour la plupart inédits en France, dont les thèmes gravitent autour du droit au retour, de la diaspora et des camps de réfugiés, du pillage du patrimoine, de l’occupation, de l’après-Tahrir ou encore de la révolution libyenne…
Certaines projections sont en présence des réalisateurs et, chaque soir, est organisé un débat. Notons, par exemple, celui du 5 décembre, « Les accords d’Oslo, 20 ans après », qui a pour invité Elias Sanbar, ambassadeur de la Palestine à l’UNESCO.
L'ouverture du festival, vendredi 29 novembre, se fera en présence de Leila Shahid (représentante de la Palestine auprès de l'Union européenne), Michel Warschawski (activiste et écrivain qui vit en Israël) et Dominique Vidal (journaliste et écrivain), tous deux co-auteurs de Un Autre Israël est possible (Éd. de l'Atelier, 2012). La soirée s'ouvrira avec l'avant-première de A World Not Ours (sortie en salles le 4 décembre), de Mahdi Fleifel. Ce film documentaire, tourné plus de vingt années durant par plusieurs générations de la même famille, a remporté de multiples récompenses, dont le prix de la paix au festival de Berlin 2013.
Convaincus que le cinéma a un rôle à jouer dans la transmission des connaissances et dans la sensibilisation politique, les initiateurs de « Moyen-Orient : ce que peut le cinéma » proposent une quarantaine de films, pour la plupart inédits en France, dont les thèmes gravitent autour du droit au retour, de la diaspora et des camps de réfugiés, du pillage du patrimoine, de l’occupation, de l’après-Tahrir ou encore de la révolution libyenne…
Certaines projections sont en présence des réalisateurs et, chaque soir, est organisé un débat. Notons, par exemple, celui du 5 décembre, « Les accords d’Oslo, 20 ans après », qui a pour invité Elias Sanbar, ambassadeur de la Palestine à l’UNESCO.
L'ouverture du festival, vendredi 29 novembre, se fera en présence de Leila Shahid (représentante de la Palestine auprès de l'Union européenne), Michel Warschawski (activiste et écrivain qui vit en Israël) et Dominique Vidal (journaliste et écrivain), tous deux co-auteurs de Un Autre Israël est possible (Éd. de l'Atelier, 2012). La soirée s'ouvrira avec l'avant-première de A World Not Ours (sortie en salles le 4 décembre), de Mahdi Fleifel. Ce film documentaire, tourné plus de vingt années durant par plusieurs générations de la même famille, a remporté de multiples récompenses, dont le prix de la paix au festival de Berlin 2013.
Samedi 7 décembre, l'épineuse question de l'eau en Israël et en Palestine sera abordée à travers un débat et un film, Water, coréalisé par huit réalisateurs israéliens et palestiniens.
Enfin, le festival est symboliquement dédié cette année à Stéphane Hessel (décédé en février dernier), qui fut l'un des 18 rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l'homme, auteur de Indignez-vous et président du jury du Tribunal Russell pour la Palestine.
Enfin, le festival est symboliquement dédié cette année à Stéphane Hessel (décédé en février dernier), qui fut l'un des 18 rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l'homme, auteur de Indignez-vous et président du jury du Tribunal Russell pour la Palestine.
LES DÉBATS
• Vendredi 29 novembre à 20 h 30 : Soirée d'ouverture
Avec : Leïla Shahid (représentante de la Palestine auprès de l'Union-Européenne), Michel Warschawski (fondateur du Centre d'information alternative), Dominique Vidal (historien, journaliste)
• Samedi 30 novembre à 20 h 30 : Ce qui change en Iran
Avec Bernard Hourcade (ancien directeur de l'équipe de recherche Monde iranien du CNRS)
• Lundi 2 décembre à 20 h 30 : Syrie : quelle issue ?
Avec Samir Aita (membre du Forum Démocratique Syrien, président de Démocratie et entraide en Syrie)
• Mardi 3 décembre à 20 h 30 : Où va l'Égypte ?
François Pradal (journaliste, ancien directeur du centre français d'Héliopolis)
• Mercredi 4 décembre à 20 h 30 : Dans le chaos libyen
avec Patrick Haimzadeh (chercheur indépendant, ancien diplomate français à Tripoli)
• Jeudi 5 décembre à 20 h 30 : Les accord d'Oslo, 20 ans après
avec Elias Sanbar (ambassadeur de la Palestine à l'UNESCO, poète)
• Vendredi 6 décembre à 20 h 30 : Droit au retour
Avec Sandrine Mansour-Merien (historienne, chercheuse au CRHIA, université de Nantes)
• Samedi 7 décembre à 20 h 30 : Le pillage de l'eau en Palestine
Avec Pierre Berthelot (chercheur associé à l'IPSE)
• Vendredi 29 novembre à 20 h 30 : Soirée d'ouverture
Avec : Leïla Shahid (représentante de la Palestine auprès de l'Union-Européenne), Michel Warschawski (fondateur du Centre d'information alternative), Dominique Vidal (historien, journaliste)
• Samedi 30 novembre à 20 h 30 : Ce qui change en Iran
Avec Bernard Hourcade (ancien directeur de l'équipe de recherche Monde iranien du CNRS)
• Lundi 2 décembre à 20 h 30 : Syrie : quelle issue ?
Avec Samir Aita (membre du Forum Démocratique Syrien, président de Démocratie et entraide en Syrie)
• Mardi 3 décembre à 20 h 30 : Où va l'Égypte ?
François Pradal (journaliste, ancien directeur du centre français d'Héliopolis)
• Mercredi 4 décembre à 20 h 30 : Dans le chaos libyen
avec Patrick Haimzadeh (chercheur indépendant, ancien diplomate français à Tripoli)
• Jeudi 5 décembre à 20 h 30 : Les accord d'Oslo, 20 ans après
avec Elias Sanbar (ambassadeur de la Palestine à l'UNESCO, poète)
• Vendredi 6 décembre à 20 h 30 : Droit au retour
Avec Sandrine Mansour-Merien (historienne, chercheuse au CRHIA, université de Nantes)
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