Il voulait faire de l’Aïd-al-Fitr 2013 une fête malheureuse pour les musulmans de France. Un jeune militaire avait projeté, en août dernier, d'attaquer la mosquée Al-Forqane des Minguettes, à Vénissieux, dans la région lyonnaise, en tirant à l’arme à feu sur les fidèles. Le drame avait été évité de peu, le sergent dans l'armée de l'air ayant été arrêté la veille.
Alors qu’il avait reconnu les faits, la justice a confirmé, vendredi 21 mars, un non-lieu en faveur du militaire décrit comme proche de « l’extrême droite radicale ». Il avait été mis en examen pour « détention de munitions de quatrième catégorie en relation avec une entreprise terroriste » mais les juges ont estimé, selon la presse lyonnaise, que les balles qui devaient servir à l'attentat étaient des munitions autorisées par la loi.
Le même homme avait avoué avoir lancé un cocktail molotov sur la porte de la mosquée de Libourne, en Gironde, en août 2012. Pour ces faits, le militaire reste poursuivi pour « dégradation de lieu de culte en relation avec une entreprise terroriste » mais aucune sanction n'est prononcée contre son projet d'attentat de la mosquée des Minguettes – arrêté de justesse uniquement grâce aux signalements de ses proches –, car les armes qu'il détenait ne sont pas interdites. Il aurait donc fallu qu'il attaque véritablement le lieu de culte pour que la justice le poursuive : l'indignation des musulmans de France est vive.
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