Avec la sortie de son dernier ouvrage, « Agissons avant qu’il ne soit trop tard », David Pujadas, présentateur vedette du 20H de France 2, offre une exposition médiatique durable à Hassen Chalghoumi. Mais celui-ci occupe le devant de la scène médiatique depuis bien plus longtemps, au grand dam de la communauté musulmane dont la majorité estime que l’imam de Drancy ne représente que lui-même.
L’agacement des musulmans que la classe médiatique ne veut pas voir, c’est Pascal Boniface qui l’a relaie, dans une tribune aussi remarquée que remarquable, publiée sur le site participatif du Nouvel Observateur.
Pour le directeur de l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), « l’imam Chalghoumi renforce malgré lui les préjugés sur les musulmans ». « Le message qui est envoyé au public c’est qu’un imam modéré est rejeté par ses coreligionnaires qui sont donc, dans leur majorité, extrémistes. La mise en scène de Chalghoumi, loin de combattre le préjugé d’un islam radical et intolérant, le conforte puissamment », explique-t-il alors.
« Il n’est en rien représentatif des musulmans. Ce sont les médias et quelques responsables politiques qui le désignent comme tel. D’où un grand malaise provoquant un rejet, les musulmans refusant de se voir assigner par des non-musulmans un représentant qu’ils n’acceptent pas », rappelle M. Boniface. « Si Chalghoumi est rejeté, ce n’est pas parce qu’il est modéré, comme certains veulent le faire croire, mais parce qu’il est illégitime. Il est désigné représentant d’une communauté par ceux qui n’y appartiennent pas. »
« Développer le dialogue judéo-musulman est une bonne chose. Le faire comme Chalghoumi ne créé pas un pont, mais creuse le fossé » car il « accrédite l’idée que le conflit du Proche-Orient est d’essence religieuse » alors qu’il est politique et qu’il ne s’est « jamais élevé contre l’occupation israélienne » que le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et ses amis cautionnent ouvertement. « Son partenariat avec les institutions juives n’est en rien équilibré ou réciproque. Il fait allégeance et obtient en retour une reconnaissance politique et médiatique nationale personnelle, mais rien pour sa communauté ou pour la cause palestinienne », indique-t-il.
Pascal Boniface dit tout haut ce que de très nombreux citoyens de confession musulmane répètent au quotidien. Le temps de l’oubli médiatique est loin d’être encore venu pour Hassen Chalghoumi.
L’agacement des musulmans que la classe médiatique ne veut pas voir, c’est Pascal Boniface qui l’a relaie, dans une tribune aussi remarquée que remarquable, publiée sur le site participatif du Nouvel Observateur.
Pour le directeur de l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), « l’imam Chalghoumi renforce malgré lui les préjugés sur les musulmans ». « Le message qui est envoyé au public c’est qu’un imam modéré est rejeté par ses coreligionnaires qui sont donc, dans leur majorité, extrémistes. La mise en scène de Chalghoumi, loin de combattre le préjugé d’un islam radical et intolérant, le conforte puissamment », explique-t-il alors.
« Il n’est en rien représentatif des musulmans. Ce sont les médias et quelques responsables politiques qui le désignent comme tel. D’où un grand malaise provoquant un rejet, les musulmans refusant de se voir assigner par des non-musulmans un représentant qu’ils n’acceptent pas », rappelle M. Boniface. « Si Chalghoumi est rejeté, ce n’est pas parce qu’il est modéré, comme certains veulent le faire croire, mais parce qu’il est illégitime. Il est désigné représentant d’une communauté par ceux qui n’y appartiennent pas. »
« Développer le dialogue judéo-musulman est une bonne chose. Le faire comme Chalghoumi ne créé pas un pont, mais creuse le fossé » car il « accrédite l’idée que le conflit du Proche-Orient est d’essence religieuse » alors qu’il est politique et qu’il ne s’est « jamais élevé contre l’occupation israélienne » que le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et ses amis cautionnent ouvertement. « Son partenariat avec les institutions juives n’est en rien équilibré ou réciproque. Il fait allégeance et obtient en retour une reconnaissance politique et médiatique nationale personnelle, mais rien pour sa communauté ou pour la cause palestinienne », indique-t-il.
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