Gala israélien a Paris
Avec le soutient incontestable du Ministère Israélien de la Défense, les "Gardes frontières" d’Israël organisent un Gala en l’honneur de l’armée israélienne. David Kornbluth, l’Ambassadeur d’Israël près de l’UNESCO et Ministre plénipotentiaire ainsi que Le Colonel Yossi Adiri, attaché militaire de l’ambassade d’Israël seront présents accompagnés de Mr Hezi Karp, Attaché de la Police de l’Ambassade d’Israël, du Général Itshak Eytan, Président Mondial de L’Agouda Leemané Ahayal mais aussi de Yohanan Cohen, Lieutenant Colonel de Magav de Jérusalem.
La troupe du Kohav Nolad, « La Nouvelle Star » israélienne et la troupe musicale du MAGAV animeront cette soirée présentée par le rappeur Francky PEREZ. Ce dernier a déclaré dans une interview donnée à « Actualité Juive » : « Un nombre non négligeable de rappeurs prennent, au travers de leurs textes, nettement position pour la cause palestinienne. (…) Nous considérons ce traitement de l’information comme déséquilibré et largement en faveur des Palestiniens. (…)Mon ambition est simplement d’apporter une petite pierre à l’édifice de la véritable information et qu’en dehors de notre communauté, on réalise qu’Israël est la seule démocratie de sa région. »
Le gala est placé sous le slogan : « Le Magav se bat pour moi, mon cœur bat pour Magav ». « Ainsi le thème est annoncé : Le Magav se battrait pour les Juifs de France, et ils lui devraient allégeance ? Cet amalgame permanent entre Israël et Juifs français voulu par des groupes communautaires juifs qui se comportent en « pompiers pyromanes » constitue à la fois un danger pour les Juifs français qu’il place en ligne de mire, mais surtout un danger pour la cohésion sociale de la république. En cela il est en soi perturbateur de l’ordre public. » Peut on lire dans un communiqué de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP).
La troupe du Kohav Nolad, « La Nouvelle Star » israélienne et la troupe musicale du MAGAV animeront cette soirée présentée par le rappeur Francky PEREZ. Ce dernier a déclaré dans une interview donnée à « Actualité Juive » : « Un nombre non négligeable de rappeurs prennent, au travers de leurs textes, nettement position pour la cause palestinienne. (…) Nous considérons ce traitement de l’information comme déséquilibré et largement en faveur des Palestiniens. (…)Mon ambition est simplement d’apporter une petite pierre à l’édifice de la véritable information et qu’en dehors de notre communauté, on réalise qu’Israël est la seule démocratie de sa région. »
Le gala est placé sous le slogan : « Le Magav se bat pour moi, mon cœur bat pour Magav ». « Ainsi le thème est annoncé : Le Magav se battrait pour les Juifs de France, et ils lui devraient allégeance ? Cet amalgame permanent entre Israël et Juifs français voulu par des groupes communautaires juifs qui se comportent en « pompiers pyromanes » constitue à la fois un danger pour les Juifs français qu’il place en ligne de mire, mais surtout un danger pour la cohésion sociale de la république. En cela il est en soi perturbateur de l’ordre public. » Peut on lire dans un communiqué de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP).
Le Magav
Cette « police des frontières » israéliennes, connue pour sa présence aux nombreux check points dans les territoires palestiniens, a été créée en 1953 par David Ben Gourion, fondateur historique de l’état d’Israël. 'Magav' est l’acronyme de 'Mishmar Ha-Gvoul', qui signifie en hébreu, Garde Frontière : elle est la branche anti-émeute de la police israélienne.
Composée d'officiers professionnels et de soldats combattants déployés dans les villes frontalières d'Israël et dans les colonies des territoires palestiniens occupés, Le Magav est aussi responsable de la sécurité de Jérusalem.
Les jeunes israéliens, qui à partir de 18 ans sont appelés à accomplir leur service militaire, peuvent choisir de servir 3 ans au sein de l’armée israélienne ou de cette « police des frontières ». Cette dernière compterait environ 8000 appelés et 8000 volontaires tous répartis en une cinquantaine d'unités combattantes. Arno Klarsfeld, avocat franco-israélien, a effectué son service au sein de cette unité en 2003-2004. Cette unité d’élite militaire a notamment participé aux combats à l'intérieur de la vieille ville de Jérusalem lors de la guerre des 6 Jours en 1967 et de la première Intifada déclenchée en 1987. Cette police paramilitaire, comprend quatre unités de Forces Spéciales se définissant elles mêmes comme étant identiques aux équipes américaines du SWAT (Special Weapons And Tactics), aux forces spéciales anglaises : SAS (Special Air Service), à la force autrichienne Cobra et allemande du GSG-9.
« Encore peu connue il y a deux ans, l'unité Magav recueille désormais l'entière sympathie du grand public grâce à l'action de l'association française Migdal. Cette dernière, active depuis plus de dix ans en Israël, a été désignée en 2004, par l'Association Nationale du bien être du soldat, pour représenter officiellement Magav en France. » Peut on ainsi lire sur le site officiel des "Gardes Frontières" israéliens.
L’union Juive Française pour la Paix (UJFP) décrit cette « police des frontières » comme étant « chargés de la sale besogne de l’occupation illégale des territoires palestiniens : contrôles et harcèlement de la population palestinienne sur les 750 barrages de Cisjordanie, dans les villages et les villes palestiniens, à Gaza, gardes des centres de détention et tribunaux militaires dans les territoires occupés. (…)… Magav est dénoncé depuis des années par les organisations israéliennes des droits humains qui demandent son démantèlement. »
Le message de l’UJFP est clair : « Il n’y a pas de place en France pour une complaisance provocatrice envers l’occupation israélienne et son bras armé. »
Composée d'officiers professionnels et de soldats combattants déployés dans les villes frontalières d'Israël et dans les colonies des territoires palestiniens occupés, Le Magav est aussi responsable de la sécurité de Jérusalem.
Les jeunes israéliens, qui à partir de 18 ans sont appelés à accomplir leur service militaire, peuvent choisir de servir 3 ans au sein de l’armée israélienne ou de cette « police des frontières ». Cette dernière compterait environ 8000 appelés et 8000 volontaires tous répartis en une cinquantaine d'unités combattantes. Arno Klarsfeld, avocat franco-israélien, a effectué son service au sein de cette unité en 2003-2004. Cette unité d’élite militaire a notamment participé aux combats à l'intérieur de la vieille ville de Jérusalem lors de la guerre des 6 Jours en 1967 et de la première Intifada déclenchée en 1987. Cette police paramilitaire, comprend quatre unités de Forces Spéciales se définissant elles mêmes comme étant identiques aux équipes américaines du SWAT (Special Weapons And Tactics), aux forces spéciales anglaises : SAS (Special Air Service), à la force autrichienne Cobra et allemande du GSG-9.
« Encore peu connue il y a deux ans, l'unité Magav recueille désormais l'entière sympathie du grand public grâce à l'action de l'association française Migdal. Cette dernière, active depuis plus de dix ans en Israël, a été désignée en 2004, par l'Association Nationale du bien être du soldat, pour représenter officiellement Magav en France. » Peut on ainsi lire sur le site officiel des "Gardes Frontières" israéliens.
L’union Juive Française pour la Paix (UJFP) décrit cette « police des frontières » comme étant « chargés de la sale besogne de l’occupation illégale des territoires palestiniens : contrôles et harcèlement de la population palestinienne sur les 750 barrages de Cisjordanie, dans les villages et les villes palestiniens, à Gaza, gardes des centres de détention et tribunaux militaires dans les territoires occupés. (…)… Magav est dénoncé depuis des années par les organisations israéliennes des droits humains qui demandent son démantèlement. »
Le message de l’UJFP est clair : « Il n’y a pas de place en France pour une complaisance provocatrice envers l’occupation israélienne et son bras armé. »
Protestation
En réponse à l’organisation de cette soirée, de nombreuses associations appellent à une manifestation devant le Bataclan. « Face à cette provocation honteuse, nous (…) appelons à réagir en citoyens héritiers de la résistance française à l’occupation et de l’Intifada du peule palestinien. » peut on ainsi lire sur le communiqué.
L’Union Générale des Etudiants de Palestine, Génération Palestine ainsi que l’Association France Palestine Solidarité, L’Union Juive Pour la Paix, le CCIPPP et les Femmes en Noires se sont assemblés pour cet appel à manifester devant le Bataclan, dimanche 21 janvier à partir de 19h.
L’Union Générale des Etudiants de Palestine, Génération Palestine ainsi que l’Association France Palestine Solidarité, L’Union Juive Pour la Paix, le CCIPPP et les Femmes en Noires se sont assemblés pour cet appel à manifester devant le Bataclan, dimanche 21 janvier à partir de 19h.