La mise en place de l’état d’urgence en France après les attentats a entraîné la fermeture de quatre salles de prière. Plusieurs autres sont également dans le collimateur des autorités.
Selon l’article 8 de la loi relative à l’état d’urgence, le ministre de l’Intérieur et le préfet « peuvent ordonner la fermeture provisoire des salles de spectacles, débits de boissons et lieux de réunion de toute nature ». Cette dernière a été utilisée pour justifier la fermeture de la mosquée de l’Arbresle, dans le Rhône.
Pour la préfecture, le lieu était fréquentée par de nombreux salafistes ayant des contacts en Syrie et représentait « un risque sérieux d’atteinte à la sécurité ». C'est la gendarmerie qui a procédé à la fermeture de l’établissement. Dans un communiqué, la préfecture a ajouté que cette procédure « contribue à prévenir les risques de radicalisation auxquels sa fréquentation et son fonctionnement exposent de nombreux jeunes ».
Avant Arbresle, dans la même région, c'est une des salles de prière de Vénissieux, gérée par l’association Bilal, qui a fait l'objet d'une fermeture administrative. Elle figure, selon les autorités, parmi la dizaine de lieux de culte salafistes dans la banlieue lyonnaise mais sa fermeture n'a pas été motivée par l'état d'urgence selon la préfecture et la mairie. Celle-ci a évoqué un problème de « sécurité en cas d'évacuation du bâtiment », qui accueillait jusqu'à 500 personnes pour la prière du vendredi quand elle ne devrait pas dépasser la centaine.
Selon l’article 8 de la loi relative à l’état d’urgence, le ministre de l’Intérieur et le préfet « peuvent ordonner la fermeture provisoire des salles de spectacles, débits de boissons et lieux de réunion de toute nature ». Cette dernière a été utilisée pour justifier la fermeture de la mosquée de l’Arbresle, dans le Rhône.
Pour la préfecture, le lieu était fréquentée par de nombreux salafistes ayant des contacts en Syrie et représentait « un risque sérieux d’atteinte à la sécurité ». C'est la gendarmerie qui a procédé à la fermeture de l’établissement. Dans un communiqué, la préfecture a ajouté que cette procédure « contribue à prévenir les risques de radicalisation auxquels sa fréquentation et son fonctionnement exposent de nombreux jeunes ».
Avant Arbresle, dans la même région, c'est une des salles de prière de Vénissieux, gérée par l’association Bilal, qui a fait l'objet d'une fermeture administrative. Elle figure, selon les autorités, parmi la dizaine de lieux de culte salafistes dans la banlieue lyonnaise mais sa fermeture n'a pas été motivée par l'état d'urgence selon la préfecture et la mairie. Celle-ci a évoqué un problème de « sécurité en cas d'évacuation du bâtiment », qui accueillait jusqu'à 500 personnes pour la prière du vendredi quand elle ne devrait pas dépasser la centaine.
À Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine, la préfecture a ordonné la fermeture de la salle de prière située sur le port. Trois jours après les attentats, les policiers y ont mené une perquisition. La procédure de fermeture se serait faite « dans le plus grand respect », fait part Le Parisien. Les gendarmes ont remis à l’imam tous les objets religieux avant d’en sceller les issues.
Selon les autorités, qui déclarent avoir retrouvé des armes blanches et de l’argent liquide, « tous les éléments juridiques et de fonds étaient rassemblés pour fermer ce site au nom de la sécurité nationale » puisque la salle de prières occupait illégalement un bâtiment du Conseil départemental à proximité de dépôts pétroliers, a déclaré la préfecture.
Même sort pour le local d’un foyer à Pontoise (Val-d’Oise), fermée depuis mercredi 25 novembre. La série de fermetures administratives de mosquées et autre lieux de prière musulmans ne devrait pas s'arrêter là.
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Selon les autorités, qui déclarent avoir retrouvé des armes blanches et de l’argent liquide, « tous les éléments juridiques et de fonds étaient rassemblés pour fermer ce site au nom de la sécurité nationale » puisque la salle de prières occupait illégalement un bâtiment du Conseil départemental à proximité de dépôts pétroliers, a déclaré la préfecture.
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