Sur le vif
L’affaire des quotas discriminatoires dans le football français s’est vite dégonflée à l’issue des conclusions tirées par les enquêtes du ministère des Sports et de la Fédération française de football (FFF) cette semaine.
Malgré les propos « inadmissibles » tenus en interne le 8 novembre, Chantal Jouanno a estimé qu'il n'y avait pas d'« atteinte à la loi sur les discriminations » et qu'il n'y a « pas lieu de saisir la justice. » Il n’est désormais plus question de sanctionner l’entraineur des Bleus Laurent Blanc, impliqué dans l’affaire mais qui a reçu le soutien de nombreux de ses anciens collègues de la Coupe du monde 1998, dont l’illustre Zinedine Zidane. La FFF a décidé de le confirmer à son poste jeudi 12 mai.
Le Conseil fédéral de la Fédération a aussi décidé ce jeudi de ne pas sanctionner Mohammed Belkacemi, le conseiller technique national pour le football des quartiers. Ce dernier a reconnu avoir enregistré la réunion du 8 novembre incriminée. Enregistrements qui se sont ensuite retrouvés aux mains de Mediapart, qui a pris le parti de révéler l’affaire au grand public. En revanche, le sort du directeur technique national François Blaquart, suspendu dès le début des enquêtes, n'est pas encore scellé mais semble être de mauvaise augure pour ce cadre sportif.
La ministre des Sports souhaite désormais que la FFF mette en place un « observatoire indépendant sur les questions de discriminations, de racisme et de communautarisme » afin de « mener des enquêtes, études et analyses concernant toutes les formes de discriminations dans le football français. » Un moyen bien trouvé de tenter d'enterrer l'affaire... sauf que le Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN) ne compte pas en rester là. La décision a été prise de porter plainte contre la FFF. Affaire à suivre.
Lire aussi :
Racisme : moins d'Arabes et de Noirs au football ?
Malgré les propos « inadmissibles » tenus en interne le 8 novembre, Chantal Jouanno a estimé qu'il n'y avait pas d'« atteinte à la loi sur les discriminations » et qu'il n'y a « pas lieu de saisir la justice. » Il n’est désormais plus question de sanctionner l’entraineur des Bleus Laurent Blanc, impliqué dans l’affaire mais qui a reçu le soutien de nombreux de ses anciens collègues de la Coupe du monde 1998, dont l’illustre Zinedine Zidane. La FFF a décidé de le confirmer à son poste jeudi 12 mai.
Le Conseil fédéral de la Fédération a aussi décidé ce jeudi de ne pas sanctionner Mohammed Belkacemi, le conseiller technique national pour le football des quartiers. Ce dernier a reconnu avoir enregistré la réunion du 8 novembre incriminée. Enregistrements qui se sont ensuite retrouvés aux mains de Mediapart, qui a pris le parti de révéler l’affaire au grand public. En revanche, le sort du directeur technique national François Blaquart, suspendu dès le début des enquêtes, n'est pas encore scellé mais semble être de mauvaise augure pour ce cadre sportif.
La ministre des Sports souhaite désormais que la FFF mette en place un « observatoire indépendant sur les questions de discriminations, de racisme et de communautarisme » afin de « mener des enquêtes, études et analyses concernant toutes les formes de discriminations dans le football français. » Un moyen bien trouvé de tenter d'enterrer l'affaire... sauf que le Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN) ne compte pas en rester là. La décision a été prise de porter plainte contre la FFF. Affaire à suivre.
Lire aussi :
Racisme : moins d'Arabes et de Noirs au football ?
Qui sommes-nous ?
