Rachida Dati a été déboutée par la justice, mercredi 24 avril. Elle réclamait le retrait de la bande dessinée « Aux noms des pères » ou, à défaut, la publication d'un bandeau sur chaque exemplaire de la BD précisant qu’elle est attentatoire à sa vie privée et celle de sa fille. Elle considérait, en effet, que cette BD la mettant en scène et dont le scénario se concentre principalement sur la recherche du père de sa fille Zohra constituait une atteinte grave à sa vie privée.
Mais le juge des référés de Versailles (Yvelines) a estimé que l’ouvrage « ne porte pas atteinte à l'intimité de la vie privée » de Rachida Dati et de sa fille « alors que la médiatisation par Madame Dati de la parentalité de sa fille a accompagné sa vie politique depuis quatre ans ». La BD éditée chez 12 bis « ne dépasse pas les lois de la satire politique », a-t-il également jugé.
« Il arrive qu'un ancien ministre de la Justice se livre à de très mauvaises appréciations juridiques », a réagi aussitôt Me Richard Malka, l'avocat de l'éditeur. La justice a « retenu d'une part le droit à l'humour et d'autre part la complaisance de Rachida Dati, et maire UMP du 7e arrondissement de Paris, en matière d'utilisation de sa propre vie privée », commente-t-il.
La BD « Aux noms des pères », est sortie jeudi 25 avril. On retrouve au fil de ces pages, Nicolas Sarkozy et Dominique Desseigne, PDG du groupe de casinos et d'hôtels de luxe Lucien Barrière, qui fait l’objet d'une assignation en reconnaissance de paternité de Zohra.
C’est un camouflé pour la députée européenne qui a déjà du renoncer à la course aux municipales de 2014 pour Paris car elle sentait visiblement qu’elle n’avait aucune chance face à Nathalie Kosciusko-Morizet lors des primaires de l’UMP.
Au micro de RTL mercredi 24 avril, on comprend que l’ex-ministre de la Justice ne comprend pas l’engouement des médias pour NKM. Quand le journaliste Jean-Michel Apathie lui demande si le fait de gagner la mairie de Paris pourrait être pour NKM un tremplin pour les présidentielles de 2017, elle affiche carrément son exaspération.
« On n'en parle pour tout tout le temps, alors bon... C'est énervant, les délits de sale gueule c'est toujours pour les mêmes », dénonce Rachida Dati. « Et que l'on ne dise pas que je me victimise. Si je me défends, c'est juste un peu légitime», poursuit l’actuelle maire, qui déplore que les journalistes ne se soient pas intéressés au projet qu’elle portait pour Paris.
Au sein de l’UMP également, sa candidature au primaire était loin de faire l’unanimité, certains comme le député Claude Goasguen, Brice Hortefeux ne souhaitant pas soutenir une femme politique issue de la diversité malgré leur allégeance commune à Nicolas Sarkozy.
Mais le juge des référés de Versailles (Yvelines) a estimé que l’ouvrage « ne porte pas atteinte à l'intimité de la vie privée » de Rachida Dati et de sa fille « alors que la médiatisation par Madame Dati de la parentalité de sa fille a accompagné sa vie politique depuis quatre ans ». La BD éditée chez 12 bis « ne dépasse pas les lois de la satire politique », a-t-il également jugé.
« Il arrive qu'un ancien ministre de la Justice se livre à de très mauvaises appréciations juridiques », a réagi aussitôt Me Richard Malka, l'avocat de l'éditeur. La justice a « retenu d'une part le droit à l'humour et d'autre part la complaisance de Rachida Dati, et maire UMP du 7e arrondissement de Paris, en matière d'utilisation de sa propre vie privée », commente-t-il.
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C’est un camouflé pour la députée européenne qui a déjà du renoncer à la course aux municipales de 2014 pour Paris car elle sentait visiblement qu’elle n’avait aucune chance face à Nathalie Kosciusko-Morizet lors des primaires de l’UMP.
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