Sur le vif
Le racisme dans les stades de football est encore très présent en Italie. Mardi 23 juillet, lors d’un match amical dans le stade de Reggio Emilia, dans le nord du pays, le joueur franco-guinéen du Milan AC, Kevin Constant, en a fait l’amère expérience.
Son équipe affrontait Sassuolo, un club promu pour la première fois en première division italienne. Durant le match, des supporteurs de ce club se sont mis à lui adresser des chants racistes. Excédé, Kevin Constant a tiré le ballon dans les tribunes avant de quitter le terrain autour de la 33e minute de jeu. Il a alors été remplacé par un coéquipier pendant que le speaker du stade demandait l'arrêt de ces chants racistes.
Le lendemain de l’incident, la Fédération italienne de football (FIGC) a indiqué qu’une enquête avait été ouverte pour faire la lumière sur ces événements à « caractère raciste ». La Fédération internationale de football (FIFA) a de son côté expliqué « attendre les conclusions de la fédération italienne ». « Si un joueur quitte la pelouse après un incident raciste, c'est un signal fort et courageux, mais cela ne peut être une solution à long terme », a également commenté la FIFA.
En janvier dernier, pour protester contre des cris racistes, le Ghanéen Kevin-Prince Boateng, un autre joueur du Milan AC, avait lui aussi quitté le terrain. Dans son cas, des supporteurs qui l’avaient insulté avaient été condamnés à des peines de prison allant de 40 jours à deux mois de prison.
Pour y faire face au racisme, la FIFA a adopté en mai une résolution durcissant les sanctions en cas de racisme. Elle prévoit un retrait de points, voire la relégation en cas de récidive pour les clubs dont les supporteurs profèrent des insultes racistes. Jusqu'à présent, les clubs risquaient simplement des peines d'amendes.
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Le lendemain de l’incident, la Fédération italienne de football (FIGC) a indiqué qu’une enquête avait été ouverte pour faire la lumière sur ces événements à « caractère raciste ». La Fédération internationale de football (FIFA) a de son côté expliqué « attendre les conclusions de la fédération italienne ». « Si un joueur quitte la pelouse après un incident raciste, c'est un signal fort et courageux, mais cela ne peut être une solution à long terme », a également commenté la FIFA.
En janvier dernier, pour protester contre des cris racistes, le Ghanéen Kevin-Prince Boateng, un autre joueur du Milan AC, avait lui aussi quitté le terrain. Dans son cas, des supporteurs qui l’avaient insulté avaient été condamnés à des peines de prison allant de 40 jours à deux mois de prison.
Pour y faire face au racisme, la FIFA a adopté en mai une résolution durcissant les sanctions en cas de racisme. Elle prévoit un retrait de points, voire la relégation en cas de récidive pour les clubs dont les supporteurs profèrent des insultes racistes. Jusqu'à présent, les clubs risquaient simplement des peines d'amendes.
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