Ces derniers jours, Christiane Taubira fait l’amère expérience du racisme. Après avoir été comparée à un singe par une candidate FN aux prochaines municipales, la Garde des Sceaux a dû faire face à des enfants qui brandissaient une peau de banane tout en la traitant de « guenon », lors d'une manifestation contre le mariage pour tous, vendredi 25 octobre, à Angers.
Les députés socialistes ont tenu à lui témoigner leur soutien en plein cœur de l’Assemblée nationale lors de la séance des questions au gouvernement mercredi 30 octobre. « Nous ne pouvons pas nous taire, nous devons crier notre honte et notre révolte », a lancé le député socialiste des Hautes-Pyrénées, Jean Glavany.
« Je voudrais dire à Christiane Taubira, à la fois notre solidarité affectueuse, mais aussi notre admiration pour son courage. Et surtout, j'espère au nom de tous, notre détermination à ne pas laisser faire ces ignominies. », a t-il poursuivi, tandis que les députés se levaient pour applaudir ses propos.
Puis, ce fut au tour de Jean-Marc Ayrault de prendre la parole. Le Premier ministre a alors demandé aux députés de « se lever pour dire non au racisme ». Seuls les députés de gauche se sont exécutés. Peu émus du racisme dont a été victime leur adversaire politique, les parlementaires de droite ont préféré rester assis.
Christiane Taubira a remercié le Premier ministre pour ses « paroles de soutien qui n'ont jamais manqué », ainsi que Jean Glavany. « Merci à tous pour cette solidarité », a encore commenté la ministre, sous les applaudissements.
Les attaques racistes dont elle est la cible ne sont pas sans rappeler celles auxquelles est confrontée Cécile Kyenge, la première ministre noire de l’Histoire d’Italie, depuis sa nomination en avril dernier au portefeuille du ministère de l’Intégration.
Lire aussi :
Racisme : une candidate FN compare Taubira à un singe
Face au racisme, le courage de la première ministre noire d'Italie
Les députés socialistes ont tenu à lui témoigner leur soutien en plein cœur de l’Assemblée nationale lors de la séance des questions au gouvernement mercredi 30 octobre. « Nous ne pouvons pas nous taire, nous devons crier notre honte et notre révolte », a lancé le député socialiste des Hautes-Pyrénées, Jean Glavany.
« Je voudrais dire à Christiane Taubira, à la fois notre solidarité affectueuse, mais aussi notre admiration pour son courage. Et surtout, j'espère au nom de tous, notre détermination à ne pas laisser faire ces ignominies. », a t-il poursuivi, tandis que les députés se levaient pour applaudir ses propos.
Puis, ce fut au tour de Jean-Marc Ayrault de prendre la parole. Le Premier ministre a alors demandé aux députés de « se lever pour dire non au racisme ». Seuls les députés de gauche se sont exécutés. Peu émus du racisme dont a été victime leur adversaire politique, les parlementaires de droite ont préféré rester assis.
Christiane Taubira a remercié le Premier ministre pour ses « paroles de soutien qui n'ont jamais manqué », ainsi que Jean Glavany. « Merci à tous pour cette solidarité », a encore commenté la ministre, sous les applaudissements.
Les attaques racistes dont elle est la cible ne sont pas sans rappeler celles auxquelles est confrontée Cécile Kyenge, la première ministre noire de l’Histoire d’Italie, depuis sa nomination en avril dernier au portefeuille du ministère de l’Intégration.
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