Hacen Boukhelifa contre Marie-Arlette Carlotti.
Marie-Arlette Carlotti, l’ancienne ministre socialiste aux Personnes handicapées sous la présidence de François Hollande, a été mise en examen, jeudi 11 décembre, pour injure publique à caractère racial. Elle est poursuivie suite au dépôt d’une plainte par Hacen Boukhelifa, qui affirme que l’ancienne ministre a tenu des propos diffamatoires à son encontre. Selon ce dernier, elle aurait refusé de l’inscrire sur sa liste des municipales à Marseille, ayant « déjà un candidat arabe sur (sa) liste », lors de l’inauguration de son local de campagne.
« Madame Carlotti a hurlé publiquement que je ne serais jamais sur sa liste en disant : "J'ai déjà un candidat arabe de la diversité sur ma liste. Il n'a qu'à aller voir Samia Ghali pour qu'elle le prenne sur sa liste dans les quartiers nord" », affirme Hacen Boukhelifa. Cet avocat de profession n’avait pu réunir suffisamment de parrainages pour se présenter à la primaire socialiste à Marseille.
La député conteste avoir tenu les propos qui lui sont reprochés, fait savoir son avocat, Me Jorge Mendes Constante, pour qui la mise en examen est automatique en matière de diffamation et d’injure publique.
Hacen Boukhelifa « utilise le droit pour se payer un élu, il connait la procédure, il sait que la mise en examen est inévitable. C’est une histoire politique qui n’ira jamais devant le tribunal pénal. Il sera un jour poursuivi pour dénonciation calomnieuse », assure l’avocat de l’ancienne ministre. Le plaignant, quant à lui, réaffirme avoir été victime d'un racisme primaire au PS de la part d'une femme à qui il lui avait offert son soutien par le passé. Marie-Arlette Carlotti risque six mois de prison et 22 500 euros d'amende.
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La député conteste avoir tenu les propos qui lui sont reprochés, fait savoir son avocat, Me Jorge Mendes Constante, pour qui la mise en examen est automatique en matière de diffamation et d’injure publique.
Hacen Boukhelifa « utilise le droit pour se payer un élu, il connait la procédure, il sait que la mise en examen est inévitable. C’est une histoire politique qui n’ira jamais devant le tribunal pénal. Il sera un jour poursuivi pour dénonciation calomnieuse », assure l’avocat de l’ancienne ministre. Le plaignant, quant à lui, réaffirme avoir été victime d'un racisme primaire au PS de la part d'une femme à qui il lui avait offert son soutien par le passé. Marie-Arlette Carlotti risque six mois de prison et 22 500 euros d'amende.
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