L’islam de France, sauce algérienne. L’Algérie veut s’imposer dans l’exercice du culte musulman dans l’Hexagone. Le ministre des Affaires religieuses et des Habous, Bouabdellah Ghlamallah, a annoncé l’envoi de plusieurs dizaines d’imams en France qui exerceront leurs fonctions au sein de mosquées françaises gérées par la Fédération nationale de la Grande Mosquée de Paris.
Au 1er juillet, 50 imams viendront en France « pour encadrer la vie religieuse et l’exercice du culte de la communauté musulmane ». 70 autres imams devraient suivre prochainement. Le ministre algérien les a enjoint à respecter le pays d’accueil et à ne pas s’immiscer dans les affaires internes du pays « notamment dans le contexte du “conflit idéologique entre les partis politiques” », rapporte Algérie Presse Service.
Le représentant du ministère français de l’Intérieur a par ailleurs distribué des manuels aux imams concernant les règles de l’exercice du culte et les lois en vigueur dans ce pays, précise l’agence.
M. Ghlamallah, qui a fait ses déclarations aux côtés du recteur de la Grande Mosquée de Paris Dalil Boubakeur, a souligné l’intérêt qu’accorde l’État algérien « au sens nationaliste, civique, éthique et religieux dont doit faire preuve l’imam pour qu’il soit le meilleur ambassadeur de son pays ».
Cette annonce s’inscrit dans la lutte d’influence que se livrent sans cesse l’Algérie et le Maroc pour contrôler l’islam de France et étendre leur pouvoir au sein des lieux de culte musulmans, et ceci afin de mieux investir le Conseil français du culte musulman (CFCM), présidé actuellement par Mohammed Moussaoui, membre du Rassemblement des musulmans de France (RMF, proche du Maroc), et ses antennes régionales (CRCM).
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Le représentant du ministère français de l’Intérieur a par ailleurs distribué des manuels aux imams concernant les règles de l’exercice du culte et les lois en vigueur dans ce pays, précise l’agence.
M. Ghlamallah, qui a fait ses déclarations aux côtés du recteur de la Grande Mosquée de Paris Dalil Boubakeur, a souligné l’intérêt qu’accorde l’État algérien « au sens nationaliste, civique, éthique et religieux dont doit faire preuve l’imam pour qu’il soit le meilleur ambassadeur de son pays ».
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