Il y a sept mois, la France découvre avec horreur Mohammed Merah. Ce dernier est effectivement l’auteur du meurtre de sept personnes à Toulouse et à Montauban. Une enquête de grande envergure, menée par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), a donc été ouverte pour comprendre ce qui s’est réellement passé et pourquoi la menace n’a pas été détectée à temps.
Les enquêtes préliminaires avaient effectivement démontré que Mohamed Merah était effectivement dans le viseur de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) depuis 2006 et celui des services de renseignements depuis 2008.
Le rapport de l’IGPN, présenté au ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, remet donc en cause la DCRI. Si depuis 2006, Mohamed Merah n’a pas été inquiété, le rapport explique que c’est surtout à cause d’une mauvaise appréciation de la menace. Il dénonce surtout une mauvaise coordination entre la Direction centrale du renseignement, implantée à Levallois, et sa direction locale.
Indigné, un officier des renseignements de Toulouse a commenté les conclusions du rapport en affirmant que « c’est bien ce que je vous avais dit au début de l’enquête, nous craignions de faire les frais du manque de discernement de notre direction à Paris. Nous y sommes ! ».
Le rapport de l’IGPN n’est effectivement pas sans conséquence. Il a conduit au remerciement de Christian Balle-Andui, titulaire de la Direction régionale du renseignement intérieur (DRRI), qui sera remplacé par Nicolas Rodillon. Ce dernier était en poste à Bayonne dans les renseignements intérieurs depuis 2008.
En hommage aux victimes du tueur au scooter, le ministre de l’Intérieur a prévu de rendre public le rapport de l’IGPN, jeudi 25 octobre, au cours de son déplacement à Toulouse.
L'affaire Merah suscite à ce jour beaucoup d'interrogations que le rapport n'a pas encore réussi à mettre fin.
Lire aussi :
Le cauchemar des homonymes de Mohamed Merah
Mohamed Merah manipulé, trahi et lâché par les services secrets français
Mohamed Merah: un indic des renseignements français
Toulouse: les musulmans pris en otage par Mohamed Merah, la campagne électorale vire au tout sécuritaire
Les enquêtes préliminaires avaient effectivement démontré que Mohamed Merah était effectivement dans le viseur de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) depuis 2006 et celui des services de renseignements depuis 2008.
Le rapport de l’IGPN, présenté au ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, remet donc en cause la DCRI. Si depuis 2006, Mohamed Merah n’a pas été inquiété, le rapport explique que c’est surtout à cause d’une mauvaise appréciation de la menace. Il dénonce surtout une mauvaise coordination entre la Direction centrale du renseignement, implantée à Levallois, et sa direction locale.
Indigné, un officier des renseignements de Toulouse a commenté les conclusions du rapport en affirmant que « c’est bien ce que je vous avais dit au début de l’enquête, nous craignions de faire les frais du manque de discernement de notre direction à Paris. Nous y sommes ! ».
Le rapport de l’IGPN n’est effectivement pas sans conséquence. Il a conduit au remerciement de Christian Balle-Andui, titulaire de la Direction régionale du renseignement intérieur (DRRI), qui sera remplacé par Nicolas Rodillon. Ce dernier était en poste à Bayonne dans les renseignements intérieurs depuis 2008.
En hommage aux victimes du tueur au scooter, le ministre de l’Intérieur a prévu de rendre public le rapport de l’IGPN, jeudi 25 octobre, au cours de son déplacement à Toulouse.
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